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Variant Omicron: Les hôpitaux du Nouveau-Brunswick font appel aux volontaires

Publié le 18 janvier 2022 à 15:09, modifié le 18 janvier 2022 à 15:57

Par: CIMTCHAU

La situation dans les hôpitaux du Nouveau-Brunswick continue de préoccuper. Le variant Omicron paralyse le réseau. Le défi consiste maintenant à devoir soigner les patients avec moins de personnel

Le gouvernement est d’ailleurs à la recherche de volontaires pour prêter main-forte.

Puisque le variant Omicron est plus contagieux, de plus en plus de gens sont infectés, tant au niveau de la population que du personnel médical, ce qui rend la situation plus complexe. Le virus cause beaucoup de dommages chez certains patients.  « Il est moins virulent Il rend moins malade mais il a quand même le potentiel de rendre malade chez certains patients qui ont des comorbidités déjà et on se retrouve avec des patients qui sont admis un peu plus » , explique le Docteur John Tobin qui est chef de médecine familiale à l’Hôpital d’Edmundston.

Alors pourquoi le variant Omicron envoie plus de gens à l’hôpital que le variant Delta malgré le fait qu’il soit considéré moins dangereux. « Si on hospitalisait 5% de la population positive Delta et que là on hospitalise 1% de la population positif au Omicron, vu qu’il y a plus d’omicron, on a le 1% plus de personnes de personnes tout simplement », indique Dr Tobin.

Il y a actuellement 110 employés de Vitalité qui sont retirés du travail en raison d’un diagnostic positif à la Covid-19. Le réseau de la santé est sous haute pression.  « On ose espérer qu’on est dans le pire sauf qu’on anticipe plus de cas qui vont entrer de la communauté dans les prochains jours, dans la prochaine semaine, 2 semaines ».

En date de mardi, 25 patients étaient hospitalisés à Edmundston en raison de la Covid-19. 2 personnes étaient sous ventilateurs aux soins intensifs. Le réseau Vitalité se fait rassurant concernant le transfert éventuel de patients vers d’autres hôpitaux. « Pour le moment, il n’est pas question de transférer des patients encore, la situation aux soins intensifs est extrêmement stable, ça va bien de ce côté-là. J’ai déjà mentionné que l’Omicron avait beaucoup de difficultés à se rendre aux soins intensifs, il n’a pas tendance à donner de problèmes au niveau pulmonaire comme le Delta faisait ».

Pour ce qui est des gens qui ont été infectés par le variant Omicron, il est conseillé tout de même d’aller chercher leur 3e dose. « On suggère quand même au patient d’aller chercher leur 3e dose, mais  de toute façon ils ont quand même une fenêtre de quelques semaines après l’infection jusqu’à environ 3 mois ou ils vont être naturellement immunisés donc l’urgence d’avoir la 3e dose est moins là pour ces patients-là », affirme le Dr. John Tobin.

Fredericton lance une campagne pour recruter rapidement des personnes qui peuvent donner un coup de main dans le réseau de la santé afin de répondre aux besoins urgents.