Les actes de vandalisme se répètent à L’Isle-Verte. Deux jours après l’ouverture du parc Samuel-Côté, la vitre du bloc sanitaire a été fracassée et la porte a été brisée.

« Quand tu t’assis à un parc, tu t’attends à avoir de l’eau courante, tu t’attends à avoir une salle de bain. C’est ce qu’on veut offrir à nos citoyens. On trouve dommage qu’à chaque fois, on essaie de monter ça d’une marge, de l’autre côté, on se fait briser nos affaires »,déplore la mairesse de L’Isle-Verte, Ginette Caron.

C’est la sixième fois cette année que des vandales s’en prennent aux infrastructures de la municipalité. Au printemps dernier, l’accueil touristique a été défoncé et des traces de début d’incendie étaient visibles. Il y a deux semaines, le presbytère avait été forcé par effraction et sali par les vandales, tout comme l’église dont l’orgue a été abîmé.

« On trouve ça vraiment désolant, mais ça fait quelques années qu’on subit ce genre de vandalisme là. Cette année, c’est pire », affirme-t-elle.

Des actes qui font rapidement grimper la facture de réparation et de nettoyage à quelques milliers, mais fait aussi perdre du temps précieux à l’équipe des travaux publics.

« Briser nos abreuvoirs à 2000-3000 $. La communauté paye, donc d’en prendre soin au lieu de la briser », souligne la mairesse.

La municipalité prévoit de possibles délais sur les projets de la municipalité puisque les travaux publics doivent se concentrer à réparer les méfaits. Elle installera également des caméras, entre autres au parc Samuel-Cote.

« Ça fait bizarre un peu. Va falloir qui essaye de savoir c’est qui fait ça », indique un citoyen de L’Isle-Verte.

« C’est sûr que c’est un petit peu partout, pareil. Les chalets, les affaires, c’est à surveiller, et c’est vraiment plate », mentionne un homme en direction de l’épicerie.

« Je suis dans l’Ontario, d’Ottawa, et on a le même problème. Ça grandit partout, c’est vraiment inquiétant. »

Le cas de L’Isle-Verte n’est pas unique. Une citoyenne de Saint-Alexandre-de-Kamouraska a dû payer 3 700$ de réparation, puisque les portes de son VUS ont été collées.

« Lorsque je suis arrivée pour rentrer dans ma voiture, et bien surprise. Ma poignée était collée. Il y avait de la colle pour pas que je puisse ouvrir ma poignée. Les deux portes du haut du toit jusqu’à en dessous du véhicule », lance Élizabeth Laflamme.

La Sûreté du Québec ne remarque aucune hausse de méfaits depuis quelque temps. Elle nous confirme que des enquêtes sont présentement ouvertes un peu partout sur le territoire. Rappelons qu’un méfait est une infraction en vertu du Code criminel.