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Une unité mère-enfant verra le jour à Edmundston

Publié le 20 novembre 2017 à 10:46, modifié le 21 novembre 2017 à 06:19

Par: CIMTCHAU

Le gouvernement du Nouveau-Brunswick investira 2 millions de dollars pour la création d’une unité mère-enfant à l’hôpital d’Edmundston. Les fonds permettront de regrouper les unités de gynécologie et de pédiatrie.

La gynécologie et l’obstétrique se trouvent au 2e étage alors que la pédiatrie se trouve au 3e étage. Le premier ministre du Nouveau-Brunswick annonçait hier que les deux secteurs seront regroupés au deuxième étage. Une initiative qui vise à faciliter le travail des employés et les soins aux patients.

« Nous alors avoir une unité de soins mère-enfant qui fait en sorte qu’un mère sera sur le même étage que l’enfant après la naissance ça fait bien du bon sens.»- Brian Gallant, Premier ministre du Nouveau-Brunswick

Présentement, un poupon qui éprouve des problèmes de santé à la naissance doit être transféré en pédiatrie. Les mères qui allaitent doivent faire la navette entre les deux étages ce qui est loin d’être l’idéal.

Les travaux permettront aux employés d’être plus efficaces après un accouchement difficile. «Chaque seconde compte. Pour l’équipe de transférer un bébé qui est déjà instable, prendre l’ascenseur, le monter au troisième étage c’est un facteur de stresse de plus», partage l’infirmière gestionnaire responsable des unités touchées, Nadia Valcourt.

La mesure permettra également d’offrir des soins plus spécialisés.

Actuellement, on compte un peu plus de 300 naissances annuellement à l’hôpital d’Edmundston, ce qui fait en sorte que les départements de gynécologie et de pédiatrie sont rarement à pleine capacité.

Les lits vacants sont comblés par des patients d’autres départements. «Souvent on a des cas de médecine aiguë, des cas de gériatrie, explique Mme Valcourt. Ce qui est bien c’est que le personnel va travailler dans leur expertise vraiment avec les familles et les enfants. On va avoir moins de diversité de clientèle.»

Les travaux devraient débuter le printemps prochain et s’échelonner sur une période de 18 mois.

Brian Gallant a été questionné sur le fait que cet investissement survient au même moment ou des communautés luttent pour le maintien de leurs services d’oncologie.

«Nous n’appuyons pas l’idée d’arrêter la chimiothérapie à Grand-Sault et Saint-Quentin et on a pris action. Nous allons continuer de défendre le fait que notre système de soins de santé a besoin d’être de haute qualité», mentionne-t-il.