Un projet ambitieux et visionnaire qui germe depuis plus de deux ans. L’initiative arrive à point puisque le président de la serre explique que la pandémie et les changements climatiques ont motivé le besoin d’autosuffisance plus que jamais. «Y’avait pas de crise alimentation, y’avait pas de covid. On parlait du réchauffement de la planète, mais vous savez notre dépendance à acheter les aliments qui viennent du Mexique, de la Chine, on était heureux avec ça à ce moment-là. » mentionne Jacques Ouellette

L’organisme propose un vaste choix de légumes. «À peu près une quinzaine de variétés. Une dizaine de variétés destinées au marché. Les autres variétés ce sont des tentatives. » explique Jacques Ouellette

Très rapides, les micropousses donnent des résultats au bout de 30 jours seulement en comparaison à la forme conventionnelle. «Tandis que les autres, on parle de 50, 63, 80 jours pour certaines variétés. » indique Jacques Ouellette

Avec une superficie de 64 500 pieds carrés, l’entreprise possède un important espace pouvant produire et fournir la province avec 18 serres fonctionnelles. «On pourrait à pleine capacité, pleine production tous les hôpitaux, toutes les épiceries de la province. Admettons que l’on produit juste de la laitue romaine, que l’on produit que de la laitue. On va pouvoir produire 16 millions de plants. Oui vous avez bien compris 16 millions de plans. À cela s’ajoutent les tomates, les concombres. Et quelques autres variétés luxueuses que j’appelle. » mentionne M. Ouellette

Très emballé, un ancien employé de la pépinière s’est intégré au projet sans hésitation. «Je vois un gros potentiel ici. Vraiment, tu vois nos produits, ça s’explique tout seul. » explique Marcel Guitard

Les serres MAX produce vise le marché à la grandeur de la province. Les résultats du fruit de leur travail seront récoltés dans quelques semaines.