Une saison de motoneige atypique en 2020
Publié le 9 novembre 2020 à 17:45, modifié le 9 novembre 2020 à 17:45
Par: CIMTCHAU
Malgré le feu vert donné par Québec pour l’ouverture des relais de motoneiges cet hiver, plusieurs questions demeurent en suspens pour les clubs de la région. Le plan détaillé des mesures de prévention est attendu à la fin novembre.
COVID-19 oblige, les motoneigistes doivent s’attendre à un hiver fort différent dans les différents relais du Bas-Saint-Laurent
« Il faudra peut-être adapter ses voyages, s’informer avant de partir. Peut-être qu’il faudra essayer d’éviter les heures de pointe, donc essayer de modifier ses déplacements en conséquence. » – Denis Langevin, administrateur de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec pour le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie.
Les stations de ski ou encore les restaurants pourraient servir de référence selon la Fédération des clubs de motoneigistes. Selon Denis Langevin, les mesures à mettre en place pourraient forcer la fermeture de certains clubs, mais la majorité d’entre eux devraient être en mesure de s’adapter facilement.
Au club des Aventuriers, le président Onil Dupont attend des mesures claires depuis un mois. Le guide pour les relais doit arriver à la fin du mois de novembre, deux mois trop tard selon M. Dupont. Il a bien l’intention d’ouvrir ses portes comme à l’habitude, mais s’impatiente devant l’incertitude.
La situation est différente pour Paul-Émile Sirois du club de motoneige les Amis de la Forêt, qui pourrait être forcé de garder son chalet sous clé cet hiver. La gestion de l’achalandage qui sera fort probablement demandé par le gouvernement, que ce soit à 50% ou encore à 30% de la capacité maximale, ne plaît pas au président.
« On ne peut pas dire aux personnes qui sont déjà dans le chalet de sortir dehors pour redonner de la place à d’autres. C’est là qu’on voit qu’il n’y a aucune rentabilité à avoir l’ouverture du chalet. » Paul-Émile Sirois, président du club de motoneige Les Amis de la Forêt.
Onil Dupont abonde dans le même sens et demande à la Santé publique de revoir son concept de « bulle » vu l’aspect unique des relais de motoneiges.
« Ce n’est pas un monsieur qui est tout seul, ou une famille qui est toute seule, qui viennent nous voir. C’est toujours des groupes. Trois ou quatre couples ensemble, ce n’est pas rare que ça arrive dans un relais. C’est ces mesures-là qui devraient être adoucies. »
Les nouveaux adeptes de la motoneige sont attendus en grand nombre sur les sentiers du Bas-Saint-Laurent cet hiver. La Fédération des clubs de motoneigistes du Québec souhaite donc prévenir les accidents et fera de la prévention accrue cette saison. L’organisme invite ses membres à visiter son site web pour en apprendre davantage sur les mesures de sécurité et les bonnes pratiques à adopter.