Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Une saison de chasse qui ne passera pas à l’histoire pour l’instant

Publié le 22 octobre 2020 à 16:51, modifié le 22 octobre 2020 à 16:56

Par: Patrick Giguère

La chasse à l’orignal bat son plein dans la zone 1 pour encore quelques jours. Les chasseurs sont tous aussi nombreux, mais les récoltes semblent moins fructueuses cette année.

La famille Bélisle fait partie des rares à s’être présentée jeudi à la station d’enregistrement de Nouvelle.

« Je ne sais pas comment ça pèse, mais ça va donner peut-être 350 à 400 livres de viande peut-être » , s’exclame Jean-François Bélisle.

Il aura fallu cinq jours de recherche et d’observation intensive pour localiser deux orignaux. Une semaine de chasse père-fils qui est une coutume depuis près de 15 ans.

« C’est plaisant. Ils sont là pour forcer à ta place » , dit en riant Sylvain Bélisle.

Les Bélisle sont aussi tombé sur une femelle qui était muni d’organes génitaux masculins. Un phénomène assez rare, selon ce biologiste.

« C’est une anomalie congénitale qui est liée à la formation du fœtus lors de la période de gestation. C’est lié principalement à un débalancement hormonal » explique Martin Dorais à la Direction de la Faune de la Gaspésie-Les-Îles.

Les orignaux semblent vouloir conserver une certaine distanciation sociale avec leurs prédateurs, cette saison.

« C’était un petit Buck, mais je n’ai pas eu le temps de le tuer. Il a été plus vite que moi » , mentionne Jean-Sébastien Allard, un chasseur du coin.

« Hier soir, on en a vu, mais on n’a pas eu le temps de tirer. Donc, on attend » , raconte Réjean Labillois.

Une situation observable au Dépanneur Pharillon où on comptabilise une trentaine d’enregistrement en moins qu’en 2019. Cette diminution pourrait s’expliquer par la possibilité d’enregistrer sa bête sur le site du Ministère.

Bien que les policiers n’aient pas dans la mire les chasseurs, la prudence est de mise.

« Y’a 4-5 personnes dans un camp de chasse qui vont peut-être générer 50-60 cas lorsqu’ils vont revenir, c’est ça qui nous fait le plus peur » , dit Louis-Charles Rainville, conseiller à la Direction régionale de la santé publique de la Gaspésie et des Îles.

5 027 bêtes ont été abattues l’an dernier dans la zone 1. Et les orignaux doivent surveiller leur arrière jusqu’au 30 octobre, date ou prendra fin la chasse à l’orignal cet année.