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Une reprise économique aux multiples défis, soulignent la FCCQ et la Chambre de commerce de la MRC de Rivière-du-Loup

Publié le 13 mai 2020 à 06:00, modifié le 12 mai 2020 à 15:14

Par: Communique de presse

Alors que des centaines de milliers de personnes sont de retour au travail depuis le 4 mai dernier dans notre région, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce de la MRC de Rivière-du-Loup (CCMRCRDL) soulignent les nombreux défis auxquels font face les entreprises du Québec.

Après le secteur résidentiel qui avait déjà repris depuis le 20 avril, tous les chantiers de construction pouvaient redémarrer à compter de lundi. C’était également le cas pour les entreprises manufacturières, à qui sont toutefois imposées certaines limites quant au nombre d’employés. Pour l’instant, celles-ci ne peuvent en effet accueillir qu’un maximum de 50 employés et 50 % seulement de la main-d’œuvre excédant ce chiffre. À cela s’ajoutent tous les défis liés à la mise en place de pratiques afin de respecter les normes sanitaires qui seront désormais en vigueur et l’augmentation des coûts associée à ces mesures.

« Afin d’assurer une reprise réussie et durable, nous savons que le respect des normes est essentiel et les entreprises doivent investir pour se conformer aux mesures mises en place. C’est pourquoi l’instauration d’aides financières gouvernementales pourrait les soulager et leur permettre de limiter l’introduction de nouveaux coûts difficiles à supporter en cette période de crise », a souligné Marie-Hélène Collin, directrice générale de la CCMRCRDL.

La PCU et la PCUE compliquent le recrutement et la rétention de la main-d’œuvre

Alors qu’on prépare la réouverture des entreprises, de plus en plus d’employeurs font part des difficultés qu’ils rencontrent pour inciter leurs employés qui touchent la Prestation canadienne d’urgence (PCU) à retourner au travail. La PCU et son pendant pour les étudiants (PCUE) devront être adaptés afin de favoriser le retour en emploi des prestataires de ces mesures d’aides. Pour de nombreux travailleurs, ces mesures favorisent un retour au travail uniquement à temps partiel. La limite discriminante du 1000$ de revenu par mois amène un calcul financier qui nuit à la réponse aux besoins des entreprises déconfinées.

Alors que le gouvernement doit annoncer prochainement si la PCU sera prolongée après la mi-juin, l’occasion est parfaite d’inclure de nouveaux critères visant à encourager l’activité en rendant les gains de travail plus intéressant.