Une relance encourageante pour l’industrie du spectacle
Publié le 10 février 2022 à 18:25, modifié le 10 février 2022 à 17:03
Par: Michel Roussel

Depuis lundi, les salles de spectacles sont rouvertes et, jusqu’à présent, cette première étape de déconfinement est bien accueillie par l’industrie!
Même s’il s’agit d’une 4e reprise en l’espace de 2 ans, on sent beaucoup d’optimisme chez les artistes, producteurs et diffuseurs. Si pour l’instant, la capacité d’accueil est fixée à 50%, elle redeviendra complète à compter du 28 février. Une nouvelle qui réjouit les acteurs de la scène culturelle au Québec et qui, malgré quelques défis, permet aux organisateurs de mieux planifier les prochaines étapes de ce retour à la normale.
On se rappelle que plusieurs reports et annulations ont été annoncés dans les dernières les derniers mois; donc forcément ça amène une gymnastique supplémentaire sur le plan logistique. « Oui, le moral des troupes, il est bon; il est meilleur qu’il était. Il est certain, par contre, que tous ces durs mois-là de pandémie, laisseront quand même certaines petites séquelles, notamment sur les calendrier de travail qui sont extrêmement complexes à gérer » souligne le directeur général du Réseau des Organisateurs de Spectacles de l’Est-du-Québec, Frédéric Lagacé.
Toutefois, malgré la complexité de la situation, plusieurs productions seront présentées en Gaspésie et aux Iles-de-la-Madeleine prochainement, même que pour février et mars, l’agenda du ROSEQ est assez bien garni. Parmi les incontournables à surveiller, on retrouve la formation Salebarbes, qui met en vedette les chanteurs Jean-François Breau ainsi qu’Éloi et Jonathan Painchaud. Il y a également Luce Dufault qui sera de passage très bientôt dans l’Est-du-Québec. Même chose pour Réalité Gaspésienne qui poursuit sa tournée de La Grand-Messe sans oublier la pièce à succès Les Hardings qui fait référence au drame de Lac-Mégantic.
« Les artistes et les diffuseurs vous attendent, les programmations sont prêtes et l’expérience spectacle est très, très bonne. Et je vous rappelle que c’est un excellent moyen d’aller se ventiler l’esprit, de recommencer en fait à vivre; à vivre une vie publique, à vivre une vie sociale » conclu, avec assurance, le responsable du ROSEQ.