La première tempête est tombée aujourd’hui en Gaspésie, il est tombé de 15 à 20 centimètres de neige au sol. Assez pour réjouir les amoureux de l’hiver.

« Moi j’aime ça, j’aime la neige. La seule chose que je n’aime pas c’est le vent. Mais la neige, c’est parfait pour moi »

« J’avais hâte d’avoir de la neige pour souffler ma cour »

« De la neige pour le congé de Noël c’est plaisant. Sur les routes, il faut faire attention! »

 

Les écoles du Centre de services scolaire René-Lévesque ont fermé leurs portes pour la journée. Sur les routes, les conditions étaient parfois difficiles, la chaussée couverte et la visibilité réduite par endroit.

Quelques sorties de route ont été répertoriées sur le territoire par la Sûreté du Québec. De son côté,  le ministère des Transports affirme qu’il était prêt à affronter cette première tempête.

« Le ministère est prêt depuis déjà longtemps, on l’attendait cette tempête de neige là. La première bordée c’est toujours le moment où on se met en marche dans les opérations de déneigement, mais il y a quand même du travail en amont qui a été fait. Il faut dire quand même que le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie et les Îles c’est 3700km de route à déneiger, ce qui en fait le territoire où il y a le plus grand nombre de kilomètres de route à déneiger en période hivernale au Québec », affirme le porte-parole du ministère des Transports, Jean-Philippe Langlais.

 

Pour l’aider, le MTQ compte notamment sur un centre de coordination en viabilité hivernale.

« C’est un centre qui va accumuler de l’information de différentes sources par le biais des caméras de circulation, stations météorologiques, la télémétrie, les fameux GPS sur les camions de déneigement. Le centre va accumuler ces informations-là pour ensuite venir en appui aux équipes sur le terrain », explique monsieur Langlais.

À Maria, en plus de la neige et du vent de la tempête. La municipalité a aussi envoyé un avis concernant un danger de submersion marine pour deux rues. Vers 14h45,  l’eau commençait à monter et les résidents devaient être prêts à évacuer.

« Avec les fortes marées qu’on a, les vents d’Est actuellement on est un peu sur le pied d’alerte à savoir s’il va y avoir des débordements, donc c’est surveillé toute la journée », assure le maire de Maria, Jean-Claude Landry.