Le maire de Rivière-du-Loup estime qu’il n’a pas chômé durant ses 365 premiers jours à la mairie. Passer de conseiller à maire, ça implique quelques changements.

« Quand les gens ne sont pas contents, je le prends beaucoup plus personnel que quand j’étais conseiller. »

Le projet du Groupe Medway a fait couler beaucoup d’encre, mais Mario Bastille croit que son conseil a pris la bonne décision d’aller de l’avant et que ce sera bénéfique à long terme. Il estime que l’unanimité n’existe pas et qu’il faut plutôt viser la majorité.

En mars dernier, le maire dévoilait des chiffres concernant la SÉMER lors d’une séance municipale, pour être transparent. Une personne près du dossier de l’usine de biométhanisation lui aurait dit de « se fermer la boite ». Une situation qui l’a fortement ébranlé.

« Je me suis remis un peu en question à ce niveau-là, parce que je ne voulais pas faire de la politique et de répéter une cassette », explique le maire.

Il a même songé à quitter son poste, avant de plutôt tirer des leçons sur la façon d’agir en tant qu’élu.

« C’est sûr qu’il y a des choses qu’on peut dire et d’autres qu’on ne peut pas dire, ça, j’ai appris ça assez rapidement. »

Bibliothèque, caserne et stade de la Cité-des-Jeunes, les projets majeurs publics ont tous abouti cette année. Mario Bastille croit qu’il faut maintenant avoir plus d’investissements privés. Les prochaines années elles, seront plus tranquilles au niveau financier.