Des représentants des villes de Trois-Pistoles et Pohénégamook se sont rendus à l’Assemblée nationale ce matin pour défendre l’accès aux soins d’urgence en région. Ils étaient accompagnés du député péquiste Joël Arseneau qui multiplie les interventions pour défendre les urgences de Trois-Pistoles et de Pohénégamook.

Une pétition de plus de 1200 signatures a été remise aux autorités. Elle demande des réponses claires quant à l’avenir de l’urgence de Pohénégamook, dont la survie est menacée par les compressions annoncées par Santé Québec.

Le maire de Pohénégamook, Benoit Morin, se dit inquiet du silence persistant de la CAQ.
« Ce n’est pas un service d’ambulance qui va permettre de sauver ces vies-là, affirme-t-il. Nous, ce qu’on veut, c’est garder nos services de proximité. Et on va se battre, corps et âme, pour les conserver. »

La mobilisation prend de l’ampleur à l’approche de la fin de la session parlementaire. Une lettre ouverte intitulée « Urgence pour notre urgence » a aussi été publiée ce matin dans Le Devoir. Elle est signée par plusieurs médecins du GMF-U de Trois-Pistoles, ainsi que par le maire de la ville, Philippe Guilbert.