«C’est toujours une belle soirée, il y a toujours beaucoup d’énergie, autant le public que nous», affirme Ariane Michaud, membre de la LIB.

Contrairement aux matchs habituels, la saison hivernale est hors concours. La ligue d’improvisation n’affronte donc pas d’équipes. Les quatre membres actuels performent sur scène dans le but de faire la meilleure improvisation possible pour le plaisir des spectateurs, qui sont invités à se procurer des ‘’Dollibs’’ à faible coût pour changer les règles du jeu et même … y prendre part!

«En investissant 1000 ‘’Dollib’’ on peut ajouter quelques défis, soit rajouter du temps ou mettre des mots difficiles, des onomatopées. Si on se met à plusieurs, on pourrait inciter quelqu’un de la salle à venir jouer par exemple avec nous. Pour les joueurs, je pense que ça doit apporter un peu plus de difficultés et d’imprévus», explique l’arbitre Alain Théberge.

«C’est une interaction aussi avec la salle qu’on n’a pas dans une partie régulière», appuie la joueuse Sarah-Amélie Bellavance.

L’improvisation a d’ailleurs permis à Ariane Michaud de s’améliorer dans sa carrière de notaire.

«Je trouvais que je manquais de répartie lorsque je m’adressais à mes clients. C’est donc comme ça que j’ai développé mon sens de la répartie et ça nous permet de nous dégêner», confie-t-elle.

Contrairement à plusieurs ligues, la LIB recrute même dans les écoles secondaires.

«C’est rare les ligues d’improvisation qui ont des jeunes comme moi, donc ça fait une différence», constate Justin Pelletier Lévesque, âgé de 14 ans.

Pour faire de l’improvisation, une certaine dose d’humilité est nécessaire.

«Et la volonté de se déplacer un soir par deux semaines pour venir avec une heure de plaisir concentrée», conclut Sarah-Amélie Bellavance.

Les soirées organisées par la ligue d’improvisation des Basques se poursuivent à toutes les deux semaines, jusqu’à la mi-avril, au Caveau des Trois-Pistoles.