Une mini-collecte qui rapporte gros!
Publié le 5 juillet 2023 à 12:56, modifié le 5 juillet 2023 à 12:56
Par: Communique de presse
La mini-collecte des Collectivités écologiques Bas-Saint-Laurent a permis cette année encore de soutenir des causes sociales et de sensibiliser les enfants de la région aux enjeux environnementaux.
Depuis 2009, la mini-collecte fait le tour des établissements scolaires du Kamouraska pour collecter cinq petites matières que l’on retrouve partout dans les foyers : lunettes, piles, goupilles de canettes, attaches à pain et cartouches d’encre. Cette année, les enfants de 18 écoles ont pu contribuer aux causes soutenues par la collecte, en plus de développer de bonnes habitudes de récupération.
Où vont ces matières?
Les lunettes sont collectées par l’organisme IRIS Mundial, par le biais de la clinique IRIS à La Pocatière. Elles seront acheminées à une population défavorisée ayant un besoin en lunettes et qui ont des accès limités à des soins de santé visuelle. Cela favorise la solidarité envers les autres, tout en revalorisant des lunettes que l’on utilise plus!
Les piles sont acheminées à l’écocentre. Grâce au programme Appel à recycler Canada, elles sont redistribuées à des entreprises qui en récupèrent les métaux et les composants chimiques. Aucune partie de la pile ne va à l’enfouissement et tout se passe entièrement en Amérique du Nord !
Les attaches à pain en plastique sont collectées par la Fondation Clermont Bonnenfant. La Fondation les vend à une compagnie de recyclage afin de fabriquer des fauteuils roulants aux personnes dans le besoin.
Les goupilles de canettes sont quant à elles vendues à JM Bastille afin de couvrir les coûts liés au transport pour la récupération des matières et ainsi, rendre cette mini-collecte possible. Sachant que l’aluminium se recycle à l’infini, l’entreprise fait fondre les goupilles pour en faire de nouveaux matériaux en aluminium. En cas de surplus, le reste des gains est offert au Mouvement une goupille à la fois svp afin de financer des espadrilles aux enfants dans le besoin.
Enfin, les cartouches d’encre sont données à la Fondation Mira. Elles sont triées et vendues à des recycleurs, alors que les cartouches non recyclables sont détruites de façon écoresponsable. La récupération des cartouches permet à la Fondation de financer un accès gratuit aux chiens guides et d’assistance aux personnes avec des déficiences visuelles et motrices, ainsi qu’aux jeunes ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA). De plus, comme les autres matières, ce geste participe à la protection de l’environnement, car une cartouche d’encre peut prendre jusqu’à 1 000 ans pour se décomposer!