Une mère en quête de solution pour son fils à besoins spéciaux
Publié le 21 juin 2024 à 16:27, modifié le 21 juin 2024 à 16:27
Par: Alex Delcourt
Un jeune garçon de Tracadie-Sheila atteint des troubles oppositionnel et d’anxiété est limité à deux heures d’école par jour. Sa mère craint que le manque de ressources ait des impacts à long terme sur son fils.
Lyndia Boucher est mère de trois enfants. Le plus jeune, âgé de 12 ans, a été diagnostiqué avec un trouble oppositionnel et un trouble d’anxiété qui le limite au quotidien.
« J’essaie de trouver une façon, on essaie de trouver une façon de le gérer là. Mais, comme, il est quand même, la plupart du temps, il est quand même de bonne humeur dans la maison. » – Lyndia Boucher, mère du garçon
En dehors du domicile familial, le jeune garçon devrait passer deux heures par jour sur les bancs d’école. Cette année, il a réussi, généralement, à rester dans l’établissement scolaire pendant toute la durée prévue, ce qui n’a pas toujours été le cas.
« Ça fait plusieurs années qu’il a juste des demi-journées, je dis demi-journée, mais des fois on était chanceux s’il était une heure à l’école. On était chanceux s’il était une heure. Il y a une journée où je me suis vu être appelé pour devoir aller le chercher au bout de 15 ou 20 minutes. » – Lyndia Boucher, mère
Madame Boucher note donc une certaine amélioration, même s’il est impossible pour son fils de passer plus de deux heures par jour à l’école, même si c’est ce que la mère souhaiterait. Ce qui n’avance pas, c’est l’aide fournie pour faire face aux problèmes du quotidien à la maison. Lydia Boucher demande de l’aide depuis plusieurs années, sans retour.
« Je suis à bout, je me fais critiquer parce que je suis à bout. Branchez vous ! Je ne serais pas à bout si vous aviez dépêché votre derrière dans les années passées. J’ai mentionné à quelqu’un il n’y a pas longtemps, si vous aviez dépêché à me donner de l’aide, quand je l’ai demandée, on ne serait pas à ce point-là. » – Lyndia Boucher, mère
Les ressources sont limitées à l’école, mais elle tient quand même à préciser que les intervenants, pour la majorité, font un travail plus que satisfaisant. Toutefois, l’absence quasi absolu de devoir et le retard que prend peu à peu son enfant l’inquiète.
« J’ai peur que le fait qu’il manque, qu’il manque, autant au niveau de l’école, des travaux et tout cela fait que, lui, il perd les nerfs et qu’il lâche l’école, et qu’il ne veut plus rien faire après. » – Lyndia Boucher, mère