Une médecin du Kamouraska se fait vacciner et lance un message
Publié le 21 janvier 2021 à 17:27, modifié le 21 janvier 2021 à 17:27
Par: CIMTCHAU
Une médecin de famille du Kamouraska qui s’est fait vacciner contre la COVID lance un message à la population. Elle invite les citoyens à poursuivre leurs efforts et à accepter la dose lorsque leur tour viendra.
Elle appelle à la vaccination
«J’ai pris la décision de me faire vacciner parce que j’étais tannée. Tannée de vivre avec la peur», explique Marie-Eve Fromentin.
Cette peur, c’est celle de contaminer les patients dont de nombreux aînés qu’elle tente de soigner. Celle aussi d’infecter son conjoint et ses enfants ou encore de tomber malade et de devoir abandonner ses collègues de travail. La jeune médecin a donc reçu sa première injection il y a 5 jours.«Personnellement j’ai eu le bras un petit peu plus lourd le lendemain de la vaccination, comme on a tous quand on se fait vacciner pour l’influenza. Donc ce n’est pas pire qu’un vaccin pour l’influenza», rassure-t-elle.
Marie-Eve Fromentin explique que tous ses collègues qui ont été appelés pour se faire vacciner, ont répondu oui. Elle lance un message : «Si vous êtes tanné d’entendre parler de la COVID, et bien quand votre tour arrivera, allez vous faire vacciner, parce que c’est comme ça qu’on va réussir à s’en sortir.»
Épuisement du personnel de santé
La médecin confirme que le personnel de santé est fatigué, épuisé par des mesures sanitaires nécessaires, mais difficiles à gérer depuis des mois. «Tout est plus lourd, tout est plus long, chacun des individus qui travaille dans cette grande chaîne-là a plus de travail à faire», confirme la jeune femme.
Quant à la demande de certains élus de revenir en zone orange… «Si ça réduit comme ça, c’est parce qu’on a respecté les mesures de la santé publique et que ces mesures-là fonctionnent. Donc je suis très très partagée sur le retour en zone orange», déclare la médecin.
La régionalisation du système de santé ne favorise pas toujours la lutte contre la pandémie. Des médecins dont Marie-Eve Fromentin demandent d’avoir une plus grande écoute de la part des dirigeants du CISSS du Bas-Saint-Laurent.