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Une luge adaptée afin que chaque élève profite des joies de l’hiver

Publié le 15 mars 2023 à 16:49, modifié le 15 mars 2023 à 17:16

Par: Jérôme Gagnon

Depuis janvier dernier, un élève de primaire de La Malbaie, atteint d’une paralysie cérébrale, est en mesure de patiner ou de skier avec ses camarades de classe. Le Centre de services scolaire de Charlevoix (CSS) a fait récemment l’acquisition d’une luge adaptée.

Sur cette luge, Félix Dubois, âgé de 10 ans, se sent libre.

« J’apprécie quand je descends », mentionne-t-il.

Le garçon, aux prises avec une diplégie spastique, est limité physiquement au niveau de ses membres inférieurs à la suite d’une complication survenue à sa naissance.

« Je suis capable de faire ma vie quand même », indique Félix.

Or, il n’avait pas accès aux joies de l’hiver avec ses camarades jusqu’à tout récemment.

« Son école organise une sortie tous les deux semaines. C’est une demi-journée de plein-air. L’enseignant en éducation physique et la directrice m’ont contacté pour savoir comment on pouvait faire participer nos jeunes à mobilité réduite à ces activités de plein-air », raconte Camille Desmeules-Trudel, ergothérapeute au CSS et instigatrice du projet

L’ergothérapeute au Centre de service scolaire de Charlevoix s’est donc mis à réfléchir à une solution. Elle a rapidement conclu que la luge adaptée était la solution idéale.

« Elle est adaptée pour le ski de fond, pour le patin et elle permet d’aller faire différentes sorties », précise Mme Desmeules-Trudel.

Depuis la fin janvier, Félix et tous les autres élèves du centre de service scolaire peuvent bénéficier de cet équipement.

« Et comme on le voit avec Félix, ça fait des heureux puis ça leur permet d’accéder à ce que tout autre enfant peut accéder aussi », souligne Camille Desmeules-Trudel

De son côté, le jeune Félix est extrêmement reconnaissant des efforts qui ont été réalisés à son égard.

« C’est une expérience pour moi, dont je suis capable de vivre. Sans Mme Camille et le centre de service, je ne pourrais pas vivre cette expérience », dit-il.

« Il n’était pas question pour moi qu’un élève ne puisse pas aller en sortie pendant une demi-journée et d’être ainsi assis dans une classe à faire des séances ou autre chose. Il faut que l’élève ait le droit parce que c’est un droit d’avoir accès aux activités scolaires », croit l’ergothérapeute de profession.

D’ailleurs, le CSS de Charlevoix est à la recherche de bénévoles qui seraient disponibles ponctuellement, à la demande, pour venir faire de la traction de la luge avec les élèves durant les heures de classe. La compensation en retour : le sourire d’un enfant accompli.