Le concept est simple. Une personne propose son service ou demande le covoiturage sur la page Facebook. L’idée est venue à Gérald LeBreton lorsqu’il a effectué un travail lui faisant côtoyer de nouveaux arrivants. Ces derniers n’avaient parfois pas de moyen de transport.

« Si tu restes dans un endroit éloigné, ce n’est pas toujours facile pour vous de trouver des occasions d’aller faire ton épicerie, aller travailler, faire différentes choses. Quand le projet est arrivé fini, ça m’a fait de quoi et j’ai voulu essayer d’aider ces gens-là. » – Gérald LeBreton, fondateur du groupe Facebook Covoiturage Péninsule acadienne

Certains citoyens rencontrés aujourd’hui voient tout l’intérêt d’avoir ce genre de service dans leur communauté.

« Le covoiturage, je pense que c’est une bonne affaire pour économiser sur le gaz surtout. Pour les personnes qui travaillent ensemble ou qui ont besoin d’aller quelque part. Ce n’est pas une mauvaise affaire. Je soutiens ça. (…) J’utiliserais le covoiturage. Ça n’adonne pas où je travaille, mais si je pouvais, je l’utiliserais, ça, ce serait sûr. » – Citoyen de Caraquet
« Il y en a qui n’ont pas de voiture. Ça fait un service à la personne. Moi, je suis cent pour cent avec ça. » – Citoyenne de Caraquet
« C’est vraiment bon, parce que le monde vieillit. On a comme de la misère avec nos voitures. Quand on est vieux, on ne peut pas conduire comme on veut. » – Citoyen de Caraquet

De l’autre côté, certaines personnes rencontrées étaient plus réticentes à cette idée. Certains mentionnaient un enjeu de sécurité, d’autres simplement qu’ils n’en avaient pas besoin.

« Je ne me promène pas assez pour ça. Je ne travaille pas. C’est bon pour le monde qui travaille, faire des affaires de même, mais moi, je ne travaille pas. J’ai un véhicule et un VTT et je me promène avec ça. » – Citoyen de Tracadie

Gérald LeBreton s’attendait à une certaine popularité pour son groupe, mais aimerait le voir grossir.

« Bien, c’est un succès, mais c’est en train de devenir un succès parce que pour moi, dans ma tête, ça prendrait deux ou trois mille personnes pour que ce soit efficace. Si on en a juste 400 personnes, bien, c’est restreint. » – Gérald LeBreton, fondateur du groupe Facebook Covoiturage Péninsule acadienne

Pour monsieur LeBreton, cette initiative n’a pas seulement une vocation d’aider les gens. Elle peut aussi contribuer à diminuer les gaz à effets de serre.