Une impressionnante collection de jouets anciens
Publié le 22 décembre 2022 à 17:06, modifié le 22 décembre 2022 à 17:18
Par: Catherine Pellerin
L’impressionnante collection d’un homme de la région de Rivière-du-Loup permet de carrément retomber en enfance. Jean Bernier collectionne des centaines de jouets anciens.
Sa maison est remplie de ces objets ludiques et colorés. Il ne les compte plus tellement il en possède. L’homme a débuté sa collection il y a 45 ans. Ce qui le fascine : des jouets anciens, en métal et très rares.
« Ma collection débute de 1870 jusqu’à 1970. J’ai arrêté lors de l’arrivée du plastique parce que je trouvais que les jouets perdaient un peu de leur qualité », affirme Jean Bernier.
Il lui a fallu des années pour réussir à mettre la main sur certains. Difficile de les trouver encore intacts et fonctionnels. Et ce qui est encore plus précieux : dénicher aussi la boîte, qui est parfois presque impossible à trouver.
« Mes jouets sont très recherchés à l’international. Au début, j’avais de la difficulté parce que c’était un marché qui était plus restreint à Québec-Montréal. Maintenant, avec internet, on peut avoir tout », explique l’homme, qui est aussi historien.
« Je ramasse toujours des jouets qui fonctionnent. Je suis très difficile dans ma sélection. Les choix qui m’attirent font beaucoup d’actions ».
Des pièces allemandes, japonaises et américaines sont soigneusement exposées dans ses étagères. Un véritable musée, qui rappellerait bien des souvenirs à ceux qui ont aujourd’hui une soixantaine d’années.
« Ce sont toutes les petites pièces, c’était fait à la main. C’est ça que je trouve admirable. »
Son jouet préféré : une moto allemande, fabriquée en 1948.
« Pour faire un jouet comme celui-ci, ça passait dans les mains de 60 personnes », lance-t-il.
Des « survivants »
Il considère ses morceaux de collection comme des « survivants», étant donné qu’ils ont souvent été utilisés par plusieurs enfants, avant d’être délaissés, abandonnés. Au fil des ans, la majorité des vieux jouets auront rouillé ou les batteries les ont endommagés.
« C’est de leur permettre de survivre, et de rester ici surtout. Ça fait partie de la mémoire collective », conclut Jean Bernier, qui a certainement gardé son cœur d’enfant.