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Une hausse de l’achalandage touristique aux Îles-de-la-Madeleine

Publié le 27 juin 2025 à 17:18, modifié le 27 juin 2025 à 17:27

Par: Leo Hudon

Les Îles-de-la-Madeleine remontent la pente en termes d’achalandage touristique. La CTMA constate une hausse de 5 % des réservations pour l’été. Les commerces observent aussi une augmentation de la clientèle depuis mai.

Les mois de mai et juin, qui sont généralement tranquilles sur l’archipel, se sont avérés plus mouvementés que prévu pour les commerçants qui ouvrent leur boutique pendant la saison touristique.

« Moi je l’observe. Oui j’étais tantôt chez nous, je calculais mes trucs, puis j’ai environ d’augmentation juste en juin. Souvent les grosses périodes d’augmentation, on les mesure souvent en juillet/août », explique le propriétaire de Chez Néciphore, Hugues Poirier.

Quelques boutiques sur le site de La Grave ouvrent en mai. Certains propriétaires témoignent avoir un chiffre d’affaires plus important que d’habitude.

« Entre 2024, mai 2024, mai 2025, je vous dirais, j’oserais dire qu’il y a presque deux à trois fois plus de gens qui viennent chez moi », témoigne Nicole Gravel, propriétaire de l’Atelier À Marée Basse.

L’achalandage avait diminué de 16 % sur l’archipel entre 2022 et 2024, selon Tourisme Îles de la Madeleine. Cette année, on anticipe une hausse du nombre de visiteurs.

« Plus qu’on avance en juin, plus que je vois de l’augmentation par rapport à l’année passée », note Solange Leblanc, copropriétaire de Bijoux Belle et Nathan. « Depuis la Saint-Jean, ça décolle », observe Serge Bourgeois, copropriétaire de Créations Nancy.

Des touristes affirment que la guerre tarifaire avec les États-Unis a influencé leur choix de destination, mais ce n’est pas le cas pour tous.« On boycotte un peu les États-Unis, donc on se promène au Québec », dit un vacancier rencontré sur le site. « Ce qui se passe dans le monde oui me préoccupe beaucoup. Mais c’est pas ça qui a fait qu’on est venu ici », affirme un autre visiteur. « Ce qu’il se passe dans le monde actuellement, est-ce que ça a influencé votre destination de voyage? Non pantoute. J’aurais pas plus été aux États-Unis », lance un troisième.

Qui dit plus de gens dit moins de place en hébergement. Et certains visiteurs ont eu de la difficulté à se trouver un endroit où rester.« Je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas beaucoup de solutions hôtelières, et que beaucoup de gens allaient dans des mobiles ou des campings », remarque une touriste.

Il n’y a eu que 10 jours depuis le 15 mai où l’Auberge La Salicorne n’a pas été complète. Au camping La Belle Plage, on observe une augmentation de la demande d’hébergement depuis la COVID-19. « On nous avait avisé, on avait parlé de notre voyage puis plusieurs personnes nous ont dit : écoutez, prenez la peine de réserver », se rappelle un vacancier.

D’autres choisissent plutôt d’habiter chez des proches qui résident aux Îles. « Ça a pas été dur, on reste chez des amis, ça coûtait rien, c’était gratuit », lance un touriste.

Malgré que les affaires vont bien dans les milieux d’hébergement, les propriétaires doivent faire face à plusieurs défis, comme combler les places libres vers la fin de la saison touristique. On doit aussi s’assurer que les installations extérieures pour se laver sont bien verrouillées la nuit, puisque certaines personnes qui n’ont pas payé pour un service d’hébergement s’en servent.