Amandine Basirico se joindra à l’automne à une académie affiliée au club italien AC Perugia évoluant en série B à Pérouse. Cette équipe agit comme club-école à une organisation bien connue : le Juventus de Turin. Toute une opportunité pour l’adolescente de 16 ans qui peut compter sur support de l’agence Contact Sport Management.

«Mon but c’est vraiment de donner le meilleur de moi-même et de me surpasser. Si je suis capable de me surpasser et que finalement ça ne marche pas. Je sais que je vais avoir fait du mieux que je pouvais», a fait savoir la principale intéressée.

Pour se mériter ce contrat, Basirico a fait plusieurs sacrifices. Originaire de Rimouski, elle habite en pension depuis 4 ans pour pouvoir s’entraîner en sport-études soccer. La Rimouskoise se démarque devant son filet par son intensité.

«Dans les buts, personne ne va me remarquer pour ma grandeur, puisque je suis assez petite. Quand j’embarque sur un terrain, je considère que je vais être la fille la plus intense et qui va arrêter tous les ballons. Je crois qu’un entraîneur qui voit mon intensité sur mon terrain et ma volonté pour arrêter des ballons, ça ne va pas passer inaperçu», ajoute-t-elle avec assurance. Elle a été initiée au soccer à l’âge de quatre ans, mais c’est à 8-9 ans qu’elle découvert un talent pour la position de gardienne.

«Être capable d’aller chercher des ballons dans les pieds, être capable de s’imposer dans les airs. Ça prend du caractère être une gardienne. Elle a vraiment une force mentale. Depuis qu’elle est arrivée en sport-études, elle avait déjà cette force et cette volonté de se dépasser», a expliqué l’entraîneur des gardiens en sport-études soccer à l’École secondaire de Rivière-du-Loup, Jimmy Gauthier.

Son périple en Italie doit s’étendre de septembre à juin prochain. Elle aura un horaire chargé avec des cours d’italien en matinée, des entraînements en après-midi et des cours de cégep à distance en soirée.

Mais pour pouvoir s’embarquer dans cette aventure, la gardienne de 16 ans a lancé une campagne de sociofinancement, elle, qui doit amasser un montant de 30 000 dollars d’ici le mois de septembre.

«Je travaille beaucoup, je veux vraiment réussir à aller là-bas. Je ne crois pas que ce sera le coût qui va m’arrêter si je suis intense dans mon travail sur le terrain que pour ma campagne de sociofinancement. Je crois je vais réussir à m’y rendre», conclut-elle.

Elle a amassé un montant de 2000 dollars jusqu’ici. Pour l’aider dans sa campagne, vous pouvez faire un don en cliquant ici.