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Une famille sauve un septuagénaire d’un incendie à Caplan

Publié le 9 août 2021 à 16:29, modifié le 9 août 2021 à 16:32

Par: Patrick Giguère

Un homme de Caplan s’estime chanceux d’être toujours en vie. Alors que sa résidence était la proie des flammes la nuit dernière, ce sont ses voisins qui sont venus le réveiller. Il est reconnaissant de ce geste héroïque.

« C’est des vrais héros, sinon je ne serais pas ici », dit les larmes aux yeux, Jean-Marie Arsenault.

Toujours émotif et sous le choc, le résident de la route Arsenault,  âgé de 78 ans, n’arrive toujours pas à réaliser ce qui s’est passé. Vers 3h, un incendie de cause indéterminée, s’est déclaré dans son garage avant de se propager à sa résidence.

« On a réussi à sortir de peine et de misère. J’étais moi et un de mes chums couchés chacun dans une chambre. (…) Je dormais comme une bûche.  Je prends des pilules pour dormir», poursuit-il.

C’est en voulant aller à la salle de bain, que Marika Lavoie, qui se trouvait dans une tente sur le terrain voisin, s’aperçoit que quelque chose ne tourne pas rond.

«Ça avait l’air d’un véhicule qui reculait. Les lumières rouges d’un véhicule rouge qui recule. Je me disais : » c’est bien bizarre ». Et là on entendait les vitres casser, ah il y a un accident. Mais ça crépitait.(…) Tout de suite, j’ai crié à ma mère pour que tout le monde se lève», raconte la femme  venue rendre visite à sa mère avec son copain.

«Quand je suis rentré dans la maison, je demandais aux gens qui étaient déjà là si Jean-Marie était sorti et personne ne me répondait. Je suis allée et j’ai ouvert la porte. J’ai l’ai appelé et il s’est réveillé, tout croche, et il est sorti», enchaîne la voisine de  M. Arsenault, Cynthia Lamoureux,

En attendant les pompiers, un des voisins  tente d’éteindre du mieux qu’il peut les flammes d’environ trois pieds.

«Moi j’ai commencé à  prendre le boyau et essayer d’arroser, mais j’ai vite vue que je n’étais pas capable de le gérer  (…) Mettons que je m’aurais réveillé 15 minutes plus tard, il n’aurait pas resté grand-chose», estime le copain de Marika, Jérémie Fontaine.

Conscient du risque qu’ils ont pris, les membres de la famille ne sont toutefois pas prêts à prendre l’étiquette de super-héros.

«On n’est pas vraiment des héros, c’est juste qu’il fallait le faire. C’est l’instinct», affirme unanimement les cinq personnes.

De son côté, le septuagénaire, qui doit mener un combat contre le cancer de la prostate, prendra le temps de laisser la poussière retomber.

« Je ne sais pas. Ça va dépendre des assurances. Je ne sais pas si je vais me rebâtir à mon âge. Je ne sais pas », mentionne-t-il visiblement ému.