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Une famille demande de l’aide pour relocaliser sa dizaine de chats

Publié le 11 décembre 2024 à 17:36, modifié le 11 décembre 2024 à 18:48

Par: Catherine Pellerin

Une autre triste histoire démontre le manque de ressources pour les animaux errants dans l’ouest du Bas-Saint-Laurent. Une famille au Kamouraska, qui vivait avec 16 chats, doit quitter sa maison et se départir rapidement de ses bêtes.

 

« On n’a pas grand temps, jusqu’à jeudi. On essaie de les placer dans des familles », affirme Roland Dubé, le fils du propriétaire.

Le jeune homme résidait dans cette maison avec son frère et son père. L’homme âgé, qui a eu des problèmes de santé, se retrouvera dans un établissement pour aînés. Ses deux fils doivent quitter la résidence, qui ne sera plus alimentée en électricité ce jeudi.

Il lance un appel à tous pour relocaliser les animaux. Difficile d’obtenir de l’aide, alors qu’il n’y a aucun refuge ou SPA dans la région. Les citoyens et les organismes qui essaient d’aider bénévolement sont également à bout de souffle.

« Il n’y a aucune ressource, on a essayé d’appeler à Québec, ça ne marche pas. C’est difficile », constate Roland Dubé.

La famille a adopté les premiers félins il y a environ 10 ans. Ils sont maintenant tous stérilisés. « Quand j’ai eu la première chatte, ils se sont multipliés et je n’ai pas eu le temps de contrôler », raconte-t-il.

Étant donné le manque de ressources dans la région, des citoyens du Kamouraska ont été interpellés pour aider. Une jeune femme, qui réside même dans la région de Québec, multiplie présentement les démarches pour trouver à ces animaux de nouvelles familles.

« Hier, on a reçu une demande d’aide via les réseaux sociaux. C’est un groupe de personnes qui, comme moi, font du bénévolat pour aider les chats, la cause, qui sont en contact avec plusieurs refuges » explique Marie-Kim Gros-Louis. La résidente de Wendake s’est impliquée bénévolement jusqu’ici dans plusieurs situations similaires.

Les refuges de la région de Québec. qui débordent, ne peuvent les accueillir. Certains ont toutefois offert de l’aide pour leur trouver un toit. C’est le cas du Refuge Chapin, qui pourrait prendre en charge les soins de base des chats lorsqu’ils seront adoptés par des familles de la région de Québec.

« On doit prévoir le transport, on doit avoir de l’aide aussi pour les cages », déclare Marie-Kim.

 

La propriétaire d’une pension pour animaux, soit l’Auberge Les Quatre Pattes, est prête à faire 4 heures de route aller-retour pour venir en chercher plusieurs.

« C’est sûr que 16 chats, en peu de temps comme ça, ce sera très difficile de trouver des places. Pour le moment, on a cinq chats qui vont être chanceux, qui ont déjà des familles qui sont prêtes à les recevoir. »

Un appel à la générosité est d’ailleurs lancé à ceux qui voudraient contribuer financièrement à sauver cette colonie. Le refuge amasse présentement des dons pour couvrir une partie des frais vétérinaires. « Tous les fonds supplémentaires seront répartis à parts égales pour les autres refuges qui ont aidé pour l’organisation de ce sauvetage », explique Marie-Kim.

Si suffisamment d’argent est récolté, les chats seront mis à l’adoption de façon humanitaire, donc sans frais pour les familles qui seront choisies dans la région de Québec.

Pour envoyer de l’argent pour la colonie : [email protected]

Roland Dubé ne veut aucunement abandonner les animaux à leur sort. « Je me suis organisé avec mon appartement, j’ai trois à quatre chats que je peux garder en attendant », explique-t-il.

Le citoyen fait partie de ceux qui réclament dans la région la mise en place d’une SPA.

« Il va falloir qu’ils investissent un peu, parce que sinon, ça n’ira nulle part. Sinon, il y aura des chats tout le temps, tout le temps », estime-t-il.

Notre équipe a informé la municipalité de la situation ce mercredi. La directrice générale confirme qu’aucune mesure ne sera prise.

Une dame de La Pocatière, qui a interpellé le MAPAQ, déplore qu’aucune solution réelle ne lui ait été proposée. La responsable lui aurait simplement répondu qu’il était possible de déposer une plainte contre le propriétaire.