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Une étude sur le transport des aliments dresse le portrait de leur distribution au Bas-Saint-Laurent

Publié le 4 avril 2022 à 09:52, modifié le 4 avril 2022 à 09:52

Par: Communique de presse

Commandée par la Table intersectorielle régionale en saines habitudes de vie (TIR-SHV) de la Démarche COSMOSS, un portrait de la distribution alimentaire au Bas-Saint-Laurent a été réalisé par le Département sociétés, territoires et développement de l’Université du Québec à Rimouski.

Mettant en lumière l’enjeu du transport et de l’approvisionnement en denrées, particulièrement en milieu rural, l’étude propose des pistes d’action pour assurer un meilleur accès aux aliments sains et locaux dans les communautés.

Devant les défis de plus en plus importants pour des personnes et familles d’accéder à des denrées près de chez elles, la TIR-SHV a mis en place un chantier sur le transport des aliments. L’étude, réalisée par les professeurs Mario Handfield et Nicolas Devaux, en constitue une première étape.

« Les partenaires de la TIR-SHV veulent susciter des actions concertées en alimentation, mais avant tout, il fallait voir où agir précisément au Bas-Saint-Laurent. Ce portrait en donne une très bonne idée grâce à la collaboration de plus de 300 entreprises et organismes qui ont participé avec générosité », précise le chercheur et professeur Mario Handfield. « Notre étude montre des défis importants en approvisionnement, particulièrement en milieu rural et dans l’est de la région. Mais il faut aussi noter que la pandémie a favorisé l’émergence d’initiatives en transformation et production alimentaire de proximité, ce qui laisse présager qu’il est possible d’agir pour la suite », a-t-il ajouté.

Faits saillants

En matière de défis, les données recueillies mettent en lumière des difficultés exacerbées par la pandémie comme la précarité de l’accès aux aliments, et ce, particulièrement en milieu rural.

Dans l’ensemble du territoire, 22 municipalités sont en situation critique et 55 en situation fragile sur le plan du nombre d’entreprises de production, de transformation ou de distribution qui s’y déplacent pour livrer des produits alimentaires.

Plus du quart des producteurs et des transformateurs indiquent rencontrer des difficultés en lien avec l’entreposage, le transport ou la distribution de leurs produits alimentaires en raison de manque d’espaces réfrigérés, de temps et de ressources.

La grande majorité des entreprises ne font pas affaire avec des organismes communautaires pour récupérer les aliments invendus. Les infrastructures de distribution et d’entreposage sont également jugées insuffisantes ou déficientes dans les organismes de récupération alimentaire.