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Une entente entre le Canada et les Malécites de Viger

Publié le 5 mars 2019 à 17:16, modifié le 5 mars 2019 à 17:16

Par: CIMTCHAU

Le Canada et la Première Nation Malécite de Viger ont signé aujourd’hui une entente-cadre afin de permettre des discussions  sur différents dossiers jugés importants par la communauté autochtone.

Cela faisait près de 20 ans que les Malécites attendaient cette reconnaissance. Elle est arrivée par cette signature ce matin. Elle reconnait ce peuple dans ses droits ancestraux. Le grand chef de la Première Nation des Malécites de Viger, Jacques Tremblay explique que « c’est la première fois que l’on est reconnu de cette façon-là par le gouvernement du Canada. C’est une reconnaissance qui nous permet de négocier de nation à nation, de gouvernement à gouvernement. C’est ce qui va faire le démarrage de d’autres projets d’entente. »

La ministre des Relations Couronnes-Autochtones Carolyn Bennett confirme que « c’est le premier pas dans un processus vers l’autodétermination. Mais c’est une reconnaissance du droit et du respect et de l’approche de la coopération et d’un vrai partenariat. »

L’entente-cadre fixe les règles de discussion sur de nombreux sujets que la Première Nation a déjà abordé mais qu’elle souhaite approfondir. Parmi les priorités, le développement du port de Gros-Cacouna qui sera transféré du gouvernement fédéral à celui du Québec en mars 2020 et auquel la Première Nation veut être associée. Jacques Tremblay affirme que sa communauté a demandé des terres adjacentes au port sur la partie du côté de la montagne. Elle a également offert au Québec d’être partenaire de la gestion de l’ensemble de l’infrastructure. De nombreuses discussions sont en cours, y compris au niveau régional.

La communauté des Malécites a d’autres projets sur le feu. Elle travaille sur une entente très importante au niveau du développement des pêches commerciales. Il s’agit d’une entente sur plusieurs années qui représente des sommes d’argent assez importantes. «Et ça c’est toute la question des revenus autonomes pour notre communauté.» conclut Jacques Tremblay.

Le grand chef de la Première Nation  des Malécites souhaite également créer des ententes avec le fédéral sur le patrimoine culturel de sa communauté et son territoire.