Percé souhaite que des agriculteurs et permaculteurs soient formés sur ses terres. Si l’idée germe depuis plus de 2 ans, une étude de faisabilité vient confirmer le potentiel du projet. L’école serait la première au Québec à offrir ce genre de diplôme.

« Il va y avoir des formations à long terme pour les gens en permaculture, mais il va y avoir des formations aussi à court terme donc on veut faire aussi profiter le tourisme », mentionne la mairesse de Percé, Cathy Poirier.

Le but est donc de former des professionnels qui pourraient se lancer en affaires dans le domaine ou simplement outiller des citoyens qui visent l’autonomie alimentaire.

« La permaculture c’est d’exercer l’agriculture de façon d’être le plus près possible de ce que la nature fait. C’est de reproduire le plus possible le modèle de la nature donc c’est encore plus vert que le bio si on veut » explique Gaétan Lelièvre, président de chez Lelièvre Conseils qui a piloté l’étude de faisabilité.

C’est l’ancienne école de Val-d’Espoir qui sera réaménagée pour offrir la formation. Depuis 2015, plus aucun cours ne se donne à l’école l’Assomption.

Le projet évalué autour de 800 mille dollars est présentement à l’étude des bailleurs de fonds.

« Il va y avoir une campagne de sociofinancement à laquelle on va inviter les gens à participer », indique la mairesse de Percé.

Les instigateurs souhaitent rendre l’école accessible au plus grand nombre de personnes afin de favoriser l’alimentation de proximité.

« Il y a de la vente de produit qui va se faire, on parle quand même d’une serre de quatre mille deux cents pieds carrés, c’est quelque chose d’envergure, et on vise de produire à l’année », souligne M. Lelièvre.

La ville qui a présenté le projet complet sur ses différents réseaux sociaux souhaite que la première cohorte débute dès juin 2022.