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Une école alternative verra-t-elle bientôt le jour dans Charlevoix?

Publié le 4 mai 2021 à 15:41, modifié le 4 mai 2021 à 15:41

Par: CIMTCHAU

Un projet d’école alternative se dessine dans Charlevoix. Plus d’une centaine de parents et même des enseignants de la région ont démontré leur intérêt.

C’est le cas de Charlotte Pozzi qui est mère de deux enfants. En 2016, elle a visionné un film sur différentes façons de voir l’éducation.  De là lui est venue l’idée d’instaurer une école alternative dans Charlevoix.

« Le tout est de savoir toi, quel sujet t’intéresse et de savoir comment tu apprends. On va s’intéresser à l’enfant dans sa globalité », explique la co-instigatrice du projet.

Une idée qui suscite un engouement.

 « Les enfants aiment ça apprendre, et au lieu d’avoir le manuel comme vecteur d’apprentissage, c’est de prendre ces intérêts-là des élèves pour les aider à apprendre », soutient Andérane Rheault, elle-même enseignante.

« Un bienfait qui m’a vraiment accroché au niveau de la pédagogie alternative, c’est la façon d’évaluer les enfants, qu’on ne les place pas tout de suite dans un système où ils vont être confrontés à la comparaison », ajoute de son côté Bénédicte Fournier, qui a déjà préinscrit ses enfants.

L’école alternative souhaite donc amener d’une manière différente les apprentissages des élèves, toujours sous le curriculum imposé par le Ministère. Plus d’une centaine parents ont déjà préinscrit leurs enfants, en espérant que le projet voit le jour.

« Les compétences qu’on vise à notre époque ne sont pas les mêmes qu’il y a 50 ans non plus », ajoute Mme Fournier.

« On a vraiment un beau terrain de jeu dans Charlevoix, donc de permettre une éducation qui est peut-être davantage à l’extérieur », élabore l’enseignante.

« Ça donne des enfants à la sortie qui ont acquis des notions, mais ont aussi appris à s’organiser, à travailler en groupe », précise Mme Pozzi.

Il n’est cependant pas question de dénigrer l’école traditionnelle. Le but, est plutôt d’offrir un choix supplémentaire aux parents de la région.

Il est impossible pour le moment de connaître le niveau d’intérêt du Centre de services scolaire, puisqu’il a refusé nos demandes d’entrevues. Les instigatrices du projet soutiennent toutefois que les discussions vont bon train et ont espoir qu’une école alternative verra le jour d’ici quelques années.