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Une dame de Saint-Léonard est incapable d’assurer sa résidence à la suite de travaux

Publié le 21 février 2020 à 17:15, modifié le 21 février 2020 à 17:15

Par: CIMTCHAU

Voir sa résidence incendiée est une épreuve difficile. Une dame de Saint-Léonard doit maintenant se battre pour assurer sa maison à la suite de travaux. Ces derniers n’auraient pas été réalisés correctement. L’histoire pourrait se retrouver devant les tribunaux.

Depuis l’incendie de sa résidence il y a deux ans, Norma Boudreault vit une période éprouvante. Les travaux qui ont été réalisés chez elle la déçoivent.

«Quand tu commences à travailler sur une maison incendiée. Tu as un an. Moi, ils ont été ici quatre mois. Le restant, ça tout le temps été remis», a affirmé Norma Boudreault.

Résultats des modifications réalisées : un revêtement extérieur abîmé et une finition intérieure qui laissent à désirer selon la propriétaire. Certains éléments ne respecteraient pas les normes de construction.

«C’est vraiment fâchant. Ils ont été payés. Pourquoi, ils ne sont pas venus finir leurs travaux. Je suis un être humain. Je paye des assurances», a mentionné Norma Boudreault.

Les compagnies d’assurance ne veulent pas protéger cette résidence en raison du revêtement extérieur qui est mal fixé.

«J’ai contacté certaines compagnies. Ils ont dit non. Ils ne pouvaient pas l’assurer parce qu’avec les vinyles détachés et tout cela, tu ne peux pas assurer une maison. Il faut que les travaux soient terminés», a expliqué Norma Boudreault.

Elle peut compter sur l’appui de ses proches dans cette épreuve.

«Je me mets, on va dire dans notre langage, dans ses culottes. Si ça serait moi qui passerais là, je me battrais pour aller plus loin», a lancé l’ami de Norma, Marco Lévesque.

Norma Boudreault a l’intention d’intenter une poursuite contre la compagnie qui a été mandatée par l’assureur pour les rénovations. D’ici à ce que son dossier se règle, elle se croise les doigts pour éviter qu’un autre sinistre ne survienne.

«Ça fait deux ans, et ils sont en train de me rendre malade», a dit Norma Boudreault.