Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Une classe flexible pour bouger… et mieux se concentrer

Publié le 7 novembre 2018 à 16:58, modifié le 7 novembre 2018 à 17:01

Par: CIMTCHAU

Le mobilier des classes flexibles n’a rien à voir avec celui des classes standards que l’on connait. Depuis septembre, un local de l’école primaire de Sainte-Hélène-de-Kamouraska a adopté cette nouvelle tendance en éducation.

Des caisses de lait, un divan, un vélo stationnaire, un ballon… Les élèves ont l’embarras du choix dans la classe flexible de Mme Mélanie.

« Une classe flexible offre la possibilité aux enfants de choisir une position confortable pour être en mesure de mieux apprendre, d’être davantage concentré et de sortir un petit peu des rangs traditionnels que l’on a l’habitude de voir », explique Mélanie Garant, enseignante de 5e et 6e année à l’école Sainte-Hélène.

Un système de rotation

Par souci d’équité, les enfants sont appelés à choisir leur place tour à tour. Chaque élève a sa place préférée.

Pour Noah, il s’agit des chaises à roulettes. « Parce que je bouge plus que sur une chaise normale », indique le jeune garçon. Pour Gabrielle, c’est plutôt le divan. « Parce que c’est rare qu’on trouve ça dans une classe. Puis, on est bien dedans! », confie-t-elle.

« Le but de la classe flexible, c’est aussi d’avoir plus de place qu’il n’y a d’élèves. J’ai au moins une trentaine de places. Donc ils peuvent choisir une place en début de journée, mais on travail tellement en équipe, on a souvent à se déplacer, alors dans la journée, ils vont peut-être aller à trois, quatre place différentes », ajoute Mme Mélanie.

Avoir la bougeotte et mieux se concentrer

« Quand tu es sur les chaises, tu peux bouger un peu, donc ça déstress », mentionne Camille.

« Moi, ce que j’aime de la classe flexible, c’est que tu es capable d’être avec tes amis. Mettons que tu es trois, bien un jour tu peux aller avec lui, l’autre jours, tu peux aller avec l’autre », fait valoir Arnaud.

« Le fait de s’asseoir sur un banc au lieu de s’asseoir sur une chaise ordinaire, il y a une motivation, une énergie différente. C’est ce que je remarque de la classe cette année », indique Mme Mélanie.

Ceux et celles qui préfèrent les pupitres y trouve aussi leur compte :« On n’a pas brulé les bureaux! S’il y a un besoin qui se présente, on va s’organiser pour que l’enfant soit bien », souligne l’enseignante.

Mélanie Garant aura mis deux ans avant d’élaborer et de soumettre son projet de classe flexible auprès de la direction scolaire. Un modèle qui peut ne pas convenir à tous les enseignants, selon elle. « En ce qui me concerne, ce genre de classe correspond à mon type d’enseignement », mentionne la professeure.

Pour Mme Mélanie, la classe flexible devrait favoriser la réussite scolaire de ses élèves.