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Une chute à l’origine du décès de Gilles Boutin à l’usine Crustacés G. Roussy en août 2020

Publié le 27 avril 2021 à 10:08, modifié le 27 avril 2021 à 10:33

Par: CIMTCHAU

La CNESST a dévoilé les conclusions de son enquête concernant le décès de Gilles Boutin, camionneur pour l’entreprise Gestion Unipêche, en août 2020, à Port-Daniel. L’homme avait perdu la vie à la suite d’une chute à l’usine Crustacés G. Roussy, alors qu’il livrait une cargaison de homards.

Chronologie des événements

Le soir de l’accident, M. Boutin se trouvait à l’usine Crustacés G. Roussy pour livrer une cargaison de homards. Il a reculé son camion dans la cour de l’entreprise pour qu’il soit déchargé. Un cariste de l’entreprise Crustacés G. Roussy a alors installé un transpalette sur les fourches du chariot élévateur afin de le soulever et de le déposer dans le camion pour décharger la cargaison.

Voulant accéder à la caisse du camion, M. Boutin a positionné ses deux pieds sur une fourche du transpalette avant que celui-ci soit soulevé. Lors des manœuvres du cariste pour déposer le transpalette dans la caisse du camion, M. Boutin, qui se trouvait sur le transpalette, a perdu l’équilibre et a chuté vers l’arrière d’une hauteur de 1,20 m, se heurtant la tête sur l’asphalte.

Les secours ont été appelés sur les lieux, et M. Boutin a été transporté au centre hospitalier de Chandler, puis transféré à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus de Québec, où il est décédé des suites de ses blessures le 22 août 2020.

Causes

Dans son rapport, la CNESST identifie deux causes pour expliquer le décès de Gilles Boutin : la perte d’équilibre de l’homme alors qu’il se trouvait debout sur un transpalette déplacé par un chariot élévateur, ainsi que la méthode employée pour accéder à la caisse du camion, qui a causé sa chute.

À la suite de l’accident, la CNESST a exigé que les travailleurs opérant un chariot élévateur suivent une formation de cariste et que Crustacés G. Roussy mette en place une procédure de travail pour accéder à la caisse du camion pour le décharger. La CNESST a également exigé de l’employeur qu’il procède à l’inspection annuelle de ses deux chariots élévateurs ainsi qu’à la mise en place d’une inspection avant leur utilisation.

La CNESST rappelle que des solutions existent pour éviter de tels accidents, comme d’utiliser un camion muni d’un hayon élévateur, ou encore de laisser un transpalette à l’intérieur de la caisse du camion.