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Une chasse au Yukon hors du commun pour un Pascalien

Publié le 24 octobre 2024 à 18:30, modifié le 25 octobre 2024 à 11:27

Par: Jasmin Guillemette

Le Pascalien, Philippe Paradis a réalisé son plus grand rêve. Il revient tout juste du Yukon avec Réal Langlois mieux connu sous le nom de l’Homme Panache. Ils sont revenus en sol québécois avec un impressionnant trophée avec une particularité différente. L’ensemble de leur expédition a été documenté en direct sur les réseaux sociaux.

 

C’est le but de toute une vie qui s’est réalisé dernièrement pour le Pascalien Philippe Paradis. Il a pu expérimenter une expédition à la Mecque des chasseurs, le Yukon, accompagné d’une sommité dans le domaine, l’Homme Panache.

« Quand j’avais 10 ans, je visualisais déjà vivre cette expérience-là. C’est drôle, parce que dans mes travaux scolaires, au primaire, on nous avait demandé d’écrire une histoire et la vie a fait c’est vraiment l’histoire que j’avais écrite. J’en parle et j’en ai des frissons. Visualiser cette expérience depuis mon jeune âge.  Celui à Real était vraiment impressionnant. La stature, la carrure de la bête, c’était immense. Le panache, c’est capoté », s’est exclamé Philippe Paradis.

Philippe était aux premières loges, derrière la caméra, et a pu tout capter devant les yeux de plusieurs milliers de spectateurs sur les réseaux sociaux. Un moment rempli d’émotion.

« Quand Réal a récolté son orignal, j’ai vraiment été le pire cameraman parce que je vivais les émotions autant que Réal les vivaient », a expliqué le mordu de chasse.

Le moment restera ancré dans l’histoire.

« C’est sûr qu’au bout de ligne, avec le public, parce que c’est une première mondiale qu’on faisait. Ça ne s’est jamais fait comme ça, on dirait nulle part dans le monde. Moi, c’est un rêve accompli, parce que ça fait sept ans que je rêve de faire une excursion de cette manière et de cette ampleur en direct », a mentionné le chasseur d’expérience Réal Langlois.

Et la tâche n’a pas été simple. Plusieurs obstacles ont parsemé le chemin dans cette région éloignée du Canada.

« Est-ce que c’est le plus beau voyage de ma vie, non. Ça a été le plus dur voyage de ma vie. Physiquement, ça n’avait pas de bon sens. C’était inhumain. On n’avait pas le choix pour être capable de se rendre aux endroits, où que les orignaux se tiennent vraiment pour avoir du succès, on a traîné le bateau régulièrement Philippe et moi. Tout le temps tout le temps. 50 % du temps de notre chasse, on a forcé après les bateaux », a souligné l’Homme Panache

Un souvenir de l’expédition permettra à Philippe Paradis de se rappeler de ce moment encore pendant plusieurs années.