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Une chanteuse de La Pocatière fera partie de l’Opéra Madama Butterfly

Publié le 19 avril 2023 à 18:32, modifié le 19 avril 2023 à 18:32

Par: Francis Gallant

Une chanteuse originaire de La Pocatière jouera dans l’opéra Madama Butterfly, au Grand Théâtre de Québec, en mai prochain…

Si vous ne connaissez pas la chanteuse classique Lysianne Tremblay, c’est un nom à retenir. Elle entrevoit cet opéra, comme un défi personnel, alors qu’elle sort de sa zone de confort.

Ça fait maintenant trois ans qu’elle gardait le secret en vue de la venue de l’Opéra Madama Butterfly de Gioacomo Puccinni au Grand Théâtre de Québec, qui a été retardé plusieurs fois en raison de la pandémie. Elle y campera le rôle de Suzuki.

«On a trois semaines de répétition, ce qui est assez rapide, moi je suis habitué à de 6 semaines jusqu’à 2 mois de répétitions, du moins c’est comme ça que ça se passe en Europe», débute la chanteuse d’Opéra Lysianne Tremblay.

L’amour de la chanson lui est venu lors de son adolescence. Elle a expérimenté le pop, le jazz avant de découvrir le chant classique. En plus d’aimer ce style, elle a travaillé par la suite sa technique vocale avec Nicole Biron. Ce qu’elle aimait avant tout, c’est l’opportunité de chanter dans des langues étrangères. En 2004, elle a étudié au conservatoire en Allemagne. C’est lors d’une classe de maitre qu’elle a fait une rencontre déterminante pour sa carrière. Ce n’était nul autre que la directrice de l’Opéra Innsbruck en Autriche qui montait les noces de Figaro.

«J’ai été invité à aller faire l’audition et ça super bien fonctionné. Je pense qu’ils m’ont beaucoup aimé, ils ont voulu que je reste l’année d’après, puis finalement je suis resté 10 ans», explique Lysianne Tremblay.

Elle a endossé différents rôles et différents styles à travers les années. À son retour au Québec en 2014, elle a travaillé au Domaine Forget de Charlevoix. Présentement, elle lègue son savoir aux étudiants du  CÉGEP de Sainte-Foy et elle est chargée de cours à l’université Laval. Elle dit être une professeure perfectionniste.

«Je suis très insistante, mais c’est quoi l’expression qui dit ; une main de fer dans un gant de velours », selon la chanteuse Lysianne Tremblay.

Elle a hâte de renouer avec la scène. Ce nouveau défi sera différent de ce qu’elle accompli normalement. En plus, le rôle est présent tout au long de l’opéra.

«Je n’ai pas dit oui tout de suite, car ce n’est pas une tessiture, et un style de rôle qui m’est familier, parce que c’est assez large dans la voix», termine Lysianne Tremblay.

Il sera possible d’assister à la première représentation, le 13 mai prochain au Grand Théâtre de Québec.