Une chambre hyperbare pour France Pelletier
Publié le 25 avril 2019 à 12:23, modifié le 25 avril 2019 à 17:11
Par: CIMTCHAU
La vie de France Pelletier a basculé après avoir été victime d’un accident vasculaire cérébral en mai 2017. Récemment, la femme de Saint-Pacôme s’est procurée une chambre hyperbare, un appareil servant à administrer de l’oxygène à l’intérieur d’un caisson pressurisé.
France Pelletier a été foudroyée par un AVC il y a près de deux ans. Mère de deux filles, elle était très active avant son accident. France Pelletier avait même fait du kickboxing la veille. Mais le 3 mai 2017, elle s’est effondrée alors qu’elle était sous la douche.
« J’ai senti que je paralysais du côté gauche de mon corps. J’ai chuté, cassé la porte de la douche et cogné la tête sur la toilette », raconte France Pelletier.
Seule à la maison, c’est une de ses filles qui l’a retrouvée lorsqu’elle est rentrée de l’école en fin d’après-midi. C’est à ce moment qu’elle a pu être transportée à l’hôpital.
« J’ai crié, j’ai tellement crié. Je me disais que mon voisin allait peut-être être à l’extérieur et m’entendre, que quelqu’un allait passer près du chemin », se souvient-elle.
Une longue période de réadaptation s’en est suivi. Elle a notamment dû réapprendre à marcher. Gauchère, elle se sert désormais de sa main droite pour écrire, cuisiner et s’habiller, entre autres.
Oxygénothérapie
France Pelletier a un jour l’occasion de tester un caisson hyperbare, un appareil lui administrant de l’oxygène à 80% servant a régénérer les cellules mortes suite à son AVC . Elle observe des progrès grâce à cette thérapie.
La location étant assez dispendieuse, une tante décide de lancer une collecte de fonds pour amasser les 24 000 $ nécessaires pour à l’achat du caisson hyperbare. L’objectif a été atteint et même dépassé. L’état de santé de France Pelletier s’est grandement amélioré depuis qu’elle a reçu son caisson hyperbare en mars dernier. Les séances de traitements sont d’une durée de 1h30, chaque jour.
« Mon équilibre est beaucoup mieux. Ma parole était saccadée, je parlais par petit coups et là, c’est plus fluide », constate la femme de 53 ans.
Elle est grandement reconnaissante envers sa communauté.
« J’allais à l’épicerie, des gens me donnaient de l’argent en me disant que c’était pour ma chambre hyperbare. Ma famille, mes amis, plein de monde m’ont aidé. J’apprécie énormément », souligne France Pelletier.