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Une bulle qui divise les citoyens et les élus

Publié le 31 juillet 2020 à 16:46, modifié le 31 juillet 2020 à 17:13

Par: Patrick Giguère

C’est à compter de demain que les citoyens du Nouveau-Brunswick et de la MRC d’Avignon pourront se côtoyer de nouveau pour une période de 24 heures sans devoir se soumettre à une quarantaine. L’assouplissement des restrictions par Fredericton en divise plusieurs.

Les assouplissements plaisent à plusieurs citoyens, mais du côté des élus, bien que la bulle soit profitable économiquement pour les commerces, on demeure prudent. « De façade c’est une bonne nouvelle, mais il n’en demeure pas moins qu’il y a des procédures techniques et administratives qui sont assez compliquées et qui ne seront pas utilisables par tout le monde », fait remarquer le député de Bonaventure au Parti Québecois, Sylvain Roy.« C’est une ouverture, c’est bien, mais en même temps avec certaines limitations que malheureusement pour certaines personnes ça ne va satisfaire les besoins personnels pour tout le monde», remarque le maire d’Atholville, Michel Soucy.

Les Gaspésiens qui souhaitent traverser la rivière Restigouche ne devront pas avoir voyagé à l’extérieur de la MRC d’Avignon dans les deux semaines précédentes, ce que déplore le maire de Pointe-à-la-Croix.« C’est certain qu’on pourrait dire merci pour la bulle pour les commerces justement on va pouvoir respirer un petit peu plus, mais c’est certain que du côté familial ça va avoir des répercussions pour les familles qui ne peuvent aller en vacances»,déplore Pascal Bujold.

Pour offrir une meilleure fluidité aux points de contrôle, le gouvernement du Nouveau-Brunswick demande aux voyageurs de s’inscrire sur son site internet ou par téléphone. Les fonctionnaires Néo-Brunswickois promettent de traiter les demandes dans un délai maximal de 5 jours ouvrables.« On aurait aimé quelque chose de semblable qu’on voit avec la bulle de l’Atlantique qui permet oui il faut s’enregistrer, mais on peut aller et traverser sans s’isoler, mais on peut demeurer quelques jours», admet monsieur Soucy.

Les autorités sont claires, les voyageurs qui se présenteront aux postes de contrôle sans s’être inscrits se verront refuser l’accès.