Le Festival La Virée tenait sa 18ieme édition cette fin de semaine de l’Action de Grâce. Sous le chapiteau installé près du Quai des Arts à Carleton-sur-Mer. Violoneux, guitaristes et jeunes danseuses de claquettes ont mis l’ambiance. 62 exposants de la région en ont aussi profité pour présenter des produits du terroir gaspésien, mais aussi acadien.

Trois jours de concerts, de dégustations et de découvertes de différents artisans de la région. Le coordonnateur du festival Samuel Téguel était ravi du déroulement de ce week-end festif, ainsi que de la réponse et de l’affluence de la population.

«Moi ce qui me marque, c’est tous ces échanges entre les festivaliers, les artistes, les producteurs, les artisans. Cette espèce de communion intergénérationnelles autour de nos racines, de nos traditions. Et c’est très familial. On voit vraiment un public très hétéroclite sur le site,» nous explique Samuel Téguel.

Avec près d’une trentaine d’activités sur le site, ce sont entre 6000 et 7000 festivaliers qui se sont pointés le bout du nez en ce week-end de l’action de grâce. Du côté des exposants, Mr Téguel était fier de confirmer la présence de 62 exposants, dont 34 producteurs agroalimentaires de la Gaspésie.

« Il y a de plus en plus de producteurs inscrits, ça montre tout simplement la diversité et la richesse de notre production agro-alimentaire en Gaspésie. Et puis ce que je trouve important, c’est que les producteurs soient présents. Ça c’est magique, C’est vraiment les échanges avec nos porteurs de tradition, qui permettent de mettre en valeur toute notre production agro-alimentaire, » nous explique le coordonnateur.

Parmi les exposants, on retrouvait aussi divers artisans, offrant des produits aussi variés que des moulins à poivre faits à la main par Mr Leduc et les coussins relaxants d’Émilie, une herboriste artisanale.

Mais Le Festival La Virée, c’est aussi avant tout, un Festival de musique traditionnelle. Parmi les invités, on comptait les Charbonniers de l’enfer, les Poules à Collin qui se sont produits sur la scène extérieure, sans oublier les violoneux et les jeunes danseuses de claquettes, qui ont créé l’ambiance tout aux long de ces trois jours de festivités.

« Quand on reçoit des pionniers comme les charbonniers de l’enfer, mais qu’on se fait dire, Ici on a l’impression d’être accueilli, et on reviendrait n’Importe quand, tous les ans si vous voulez on va être la, Pour nous c’est comme un petit bonbon, » conclut Samuel Téguel.

Avec le soleil qui était au rendez-vous, les organisateurs considèrent que La Virée 2018 a été un franc succès, qu’ils se promettent de répéter dès l’an prochain, avec toujours plus de musique et de produits de chez nous.