« C’est une annonce qui est positive, c’est un pas dans la bonne direction. Donc c’est un million supplémentaire, quand même, c’est non négligeable. »
— Frédéric Busseau, responsable des communications, Cégep de La Pocatière

Mais cette enveloppe vient avec des conditions : Québec exige une implication plus grande des partenaires du milieu. Et si des économies sont réalisées en cours de route, la subvention pourrait être réduite. Malgré tout, le député de Côte-du-Sud, Mathieu Rivest, demeure optimiste.

« On est en discussion constante avec Steeve Gignac, le directeur du cégep. Le comité fait son travail. Je sais qu’il y a des choses qui se trament en ce moment. Il y a une mobilisation citoyenne. On veut que les gens participent. On veut surtout sauver la piscine. »
— Mathieu Rivest, député de Côte-du-Sud

Le Cégep mise maintenant sur l’engagement du milieu pour boucler le montage financier.

« Notre objectif numéro un, c’est de compléter le montage financier. On le sait que ça ne se réglera pas en claquant des doigts. Il faut qu’on persévère, qu’on soit résiliants. L’ensemble du milieu l’est. »
— Frédéric Busseau

Mais le coût du projet soulève des questions. Avec ses 12 M$, le projet dépasse la moyenne. Ailleurs au Québec, les rénovations de piscines collégiales varient généralement entre 5 et 10 millions.

« Effectivement, c’est quand même un peu fou. Il y aura assurément un travail à faire pour vérifier l’ensemble des actions. On le voit aussi au MTQ : les coûts sont incroyables. On peut faire de moins en moins, alors que les besoins sont immenses. »
— Mathieu Rivest

Et le comité citoyen Sauvons notre piscine se prépare à prendre la parole publiquement.

« Le comité a des choses à partager à la population. Il y aura une annonce le 2 juillet prochain. L’ensemble du milieu est convié. On travaille ensemble pour trouver des solutions… et espérer voir ce projet se réaliser rapidement. »
— Frédéric Busseau

Pour l’instant, aucune date d’échéance n’a été imposée au Cégep pour finaliser son montage financier.