La présumée victime a raconté son histoire sur les réseaux sociaux pour éviter que d’autres femmes subissent le même sort.

Sur son compte Facebook,Valérie Guindon raconte qu’elle s’est d’abord rendue ,dimanche soir, sur le pont ferroviaire une vingtaine de minutes pour passer le temps, avant de se rendre dans un camping. Lorsqu’elle s’est relevée pour regagner sa voiture, un homme habillé en noir l’a attaqué. Elle s’est débattue avant de se mettre à courir. Elle écrit par la suite avoir trébuché avant de se frapper la tête sur les rails et perdre conscience quelques instants. Lorsqu’elle a repris ses esprits, un train arrivait et c’est ce qui aurait effrayé l’agresseur, selon elle.

La jeune femme de 21 ans de Saint-Arthur, au Restigouche, a par la suite contacté son conjoint et les policiers. La présumée victime s’en tire avec quelques éraflures et un bon choc nerveux. Toujours sous le coup de l’émotion, elle a décliné notre demande d’entrevue.

Pour le moment, aucun suspect n’a encore été identifié

L’individu aurait fui les lieux en direction du Nouveau-Brunswick.

L’enquête a été confiée à la Gendarmerie royale du Canada (GRC), mais la Sûreté du Québec collabore au dossier.

De son côté, la GRC de Campbellton confirme qu’une plainte de voie de fait a été déposée. Le Détachement a été assisté par l’unité canine  et la Sûreté du Québec ont ratissé le secteur, en vain.

Pour s’assurer de l’intégrité de l’enquête, aucun détail supplémentaire ne sera partagé pour le moment.

Rejoint au téléphone, la mairesse de Matapédia, Nicole Lagacé, espère qu’il s’agit d’un acte isolé et qu’on retrouvera l’agresseur rapidement. L’élue est en contact constant avec la Sûreté du Québec pour être mise au courant de l’avancement de l’enquête.