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Un véritable casse-tête pour les employeurs avec la hausse des cas de COVID-19

Publié le 31 mars 2021 à 16:12, modifié le 31 mars 2021 à 17:29

Par: CIMTCHAU

L’explosion récente des cas de COVID-19 cause des maux de tête à plusieurs employeurs. Des parents doivent s’absenter, avec l’école à distance. De plus en plus de travailleurs doivent aussi rester en isolement parce qu’ils sont infectés ou en attente du résultat d’un test de dépistage.

La clinique privée Première Ligne de Rivière-du-Loup a manqué de tests de dépistage rapide la semaine dernière. Les dirigeants ont dû repasser une importante commande.  La clinique offre ce service depuis le début de la pandémie, comme alternative aux tests gratuits qu’offre le CISSS du Bas-Saint-Laurent. De plus en plus d’employeurs se tournent vers ce service et décident de payer pour éviter de devoir se priver de leurs travailleurs.

« Ici ils ont le résultat en 15 minutes, tandis que la Santé publique ça va être environ après 24h. Il y a certaines usines qui ne se permettent pas d’arrêter la chaîne de production en attente d’avoir le test 24h », explique Vicky Normand, une infirmière auxiliaire de l’établissement.

Certaines entreprises réussissent à éviter le pire, d’autres doivent réduire leurs opérations. Le CPE des Jardins Jolis de Rivière-du-Loup a dû demander à certains parents de trouver une alternative, alors que plusieurs éducatrices sont forcées de rester à la maison.

« On a des parents très collaborateurs. Il y a certains parents qui peuvent se trouver un plan B, télétravail et tout ça. Donc ça nous a permis de pouvoir donner le congé à nos employés qui en ont besoin pour accompagner leurs propres enfants. » -Mary-Eve Gauvin, directrice générale au CPE des Jardins Jolis

Chez Transports Vas-y, qui offre du transport adapté à Rivière-du-Loup et au Kamouraska, 3 des 7 employés sont absents. L’organisme doit se résigner à rouler à deux autobus au lieu de trois.

« On va offrir les services essentiels. C’est sûr qu’il n’y aura pas personne qui va être laissé pour compte. Ce qu’on demande aux gens, c’est que tout ce qui est activité de loisir, d’aller rencontrer des gens au centre commercial, on demande de mettre une pause là-dessus », précise Mario Bastille, directeur général de l’organisme.

La situation est maintenant rétablie, mais Pierre Dubillard, des restaurants McDonald’s de Rivière-du-Loup, a dû fermer sa succursale située dans le Wal-Mart pour deux jours la fin de semaine dernière. De nombreux employés, des étudiants pour la plupart, ont répondu à l’appel au dépistage massif pour l’École secondaire de Rivière-du-Loup.

« Il y a plusieurs commerces qui doivent fermer, et même si nous on est ouverts et que d’autres sont fermés, ce n’est pas une bonne image qu’on envoie aux yeux de la population québécoise », explique Pierre Dubillard. L’homme d’affaires « touche du bois », alors qu’aucun de ses établissements n’a recensé de cas de COVID-19 jusqu’ici. Il rappelle du même souffle que de nombreuses mesures sont en place, un nouveau système de plexiglas vient d’ailleurs tout juste d’être mis en place.

Le CISSS du Bas-Saint-Laurent n’échappe pas à cette vague d’absentéisme importante un peu partout dans la région. 81 employés de l’organisme sont en isolement sur tout le territoire.