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Un thon rouge de 571 livres : une pêche spectaculaire au large de Sainte-Thérèse-de-Gaspé

Publié le 20 août 2024 à 16:07, modifié le 20 août 2024 à 16:21

Par: Ariane Boyer

Vendredi dernier, Christiane Plamondon a vécu une expérience inoubliable au large de Sainte-Thérèse-de-Gaspé. La résidente de Sainte-Arsène s’est aventurée dans le golfe du Saint-Laurent pour une partie de pêche au thon, accompagnée d’un groupe de pêcheurs expérimentés.

Le départ a été donné depuis le quai de Sainte-Thérèse-de-Gaspé, avec un objectif ambitieux : traquer le thon rouge dans les vastes eaux du golfe. Alors que Christiane prenait le large avec ses compagnons, elle frémissait déjà d’excitation.

« Et puis là, quand on arrive où on arrête les moteurs, on attend que ça morde. On allume les lumières, on ferme les lumières. On essaie différentes choses pour faire attaquer le poisson », raconte-t-elle.

Le suspense a été long, mais l’effort a payé. Après une lutte acharnée de plus d’une heure, l’équipe a réussi à hisser à bord un thon rouge impressionnant de 571 livres. Et cette pêche n’a pas été de tout repos.

« Il faut de bonnes gravoles, il faut avoir le cœur solide. Il faut être concentré. Et puis là, on se relaie, parce qu’il faut mouliner plus fort que le poisson et il va sortir beaucoup de lignes. Donc, ça a duré 1h10 à mouliner et à se relayer pour le faire », explique Plamondon.

Fait surprenant, Christiane ne consomme même pas de poisson et remet toujours ses prises à l’eau. « Je me suis trouvée bonne, je me suis bien gérée. Ça a été fait de façon tellement professionnelle et éthique que le poisson n’a pas duré longtemps. Ça s’est bien fait, donc j’étais en paix avec cela. Je le savais avant d’embarquer qu’il ne me laisserait pas le remettre à l’eau celui-là », dit-elle.

Pour Christiane, la pêche dépasse le cadre de la simple activité ; c’est aussi une opportunité de partager avec la communauté. « Quand on est à la pêche, ce qu’il se dit à la pêche, reste à la pêche. Ça permet de faire des contacts vraiment intéressants et puis ces amis-là que j’ai connus grâce aux réseaux sociaux restent des amis. À présent, on se partage des trucs de pêche, et on se partage nos découvertes, et c’est ce qui devient intéressant », conclut-elle.