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Un temps des Fêtes à oublier pour plusieurs entreprises

Publié le 27 novembre 2020 à 13:17, modifié le 27 novembre 2020 à 17:09

Par: Patrick Giguère

L’interdiction de pouvoir tenir des grands rassemblements et des partys de bureau fait mal à plusieurs entreprises. Certaines essuient d’importantes pertes financières.

« C’est difficile. On a hâte que le vaccin arrive puis qu’on puisse tourner la page la dessus » , espère Stéphane Boudreau.

La période des Fêtes 2020 n’est pas un cadeau pour le propriétaire de l’Hostellerie Baie-Bleu qui doit faire une croix sur l’une des périodes les plus lucratives de l’année.

« Pour la période des Fêtes, on peut parler facilement entre 150 et 200 mille dollars de revenus qu’on avait avec ces soirées-là » , affirme monsieur Boudreau.

Et contrairement au restaurant et à l’hébergement, le centre de congrès n’a pas accès à des subventions.

« On est pris dans une zone grise(…) On espère que nos deux paliers de gouvernements vont voir à ça éventuellement » , espère-t-il.

La Station touristique Pin Rouge n’est pas en reste et essuie aussi un manque à gagner de 40 000$.

« On s’attendait pas mal que ça n’aurait pas lieu cette année. Il y avait quelques réservations déjà faites d’entreprises qui reviennent chaque année, mais malheureusement ça dû être annulé » , raconte Sarah Nellis, la responsable des communications.

Ce traiteur qui avait l’habitude de cuisiner des repas pour une quarantaine d’entreprises pour Noël se retrouve avec un carnet presque vide.

« C’est très tranquille. C’est des petits partys de Noël, peut-être, mais ils ne sont pas encore confirmés à 100% » , ajoute Ghislain Chrétien, le propriétaire de l’Amalgame. Il estime avoir un manque à gagner d’environ 50 000$.

Et pour compenser l’absence de clients, les entreprises ont choisi de se retrousser les manches.

« C’est des boîtes de Noël (…) Il y a des produits signatures avec des bûches de Noël, de la lasagne aux fruits de mer, pâtés (…) C’est plus pour garder nos gens au travail puis essayer de ne pas perdre nos employés. C’est une fraction des revenus qu’on fait normalement » , assure monsieur Boudreau.

« On a lancé des offres corporatives. C’est différents forfaits comprenant chalet, ski, tube. On a quatre différents types » , commente madame Nellis.