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Un rappel à l’ordre pour les motoneigistes qui quittent les sentiers

Publié le 4 février 2021 à 14:11, modifié le 4 février 2021 à 14:35

Par: CIMTCHAU

La Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ) et l’Union des producteurs agricoles (UPA), dans le cadre du mois de la motoneige et de l’environnement, rappellent aux centaines de milliers de Québécois qui pratiquent ce loisir l’importance d’adopter des pratiques respectueuses.

Les deux organisations souhaitent rappeler que la circulation non autorisée hors sentiers empiétant sur des terrains privés enfreint les ententes à l’amiable convenues entre les clubs de motoneigistes et les producteurs agricoles.

Le point de presse tenu ce matin par le président de l’UPA, Marcel Groleau, et le président de la FCMQ, Réal Camiré, survient au moment où plusieurs agriculteurs du Bas-Saint-Laurent dénoncent sur les médias sociaux les comportements des motoneigistes qui quittent les sentiers.

« La motoneige est un fleuron au Québec, en bonne partie grâce à la générosité de dizaines de milliers de propriétaires fonciers qui octroient gratuitement des droits de passage à leurs clubs de motoneigistes locaux. La générosité et la tolérance de ces propriétaires sont toutefois mises à l’épreuve lorsque certains motoneigistes choisissent de circuler comme bon leur semble sur leurs terres. Ce comportement doit cesser », a déclaré le président de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec, Réal Camiré.

Marcel Groleau explique que la présence des motoneiges compacte la neige au sol et permet au sol de geler plus rapidement, et surtout, de façon plus profonde. Les conséquences peuvent aller jusqu’à l’absence de repousse au printemps en plus de briser des arbustes ou des plants comme les fraisières et les bleuetières.

« Les agriculteurs qui accordent un droit de passage sur leurs terres le font pour rendre service à la communauté. Ils contribuent aussi, du même coup, au développement économique de la collectivité. Le fait que de plus en plus de motoneigistes ne respectent pas les sentiers et circulent sur les terres sans autorisation pourrait toutefois compromettre leur bonne relation avec les clubs de motoneiges, ce qui rendrait beaucoup plus difficile la pratique de ce loisir », avertit le président de l’UPA.

Questionné à savoir si la patience des agriculteurs avait ses limites, Marcel Groleau rappelle que la patience était toujours de mise, avant de lancer un appel aux policiers. « La Sûreté du Québec, il faut qu’il y ait des amendes. Il faut qu’il y ait des conséquences plus sérieuses, plus graves aux gens qui enfreignent les lois en allant sur des terrains privés et en pratiquant la motoneige de façon irresponsable », lance-t-il.

Rappelons que 50 % des 33 000 kilomètres de sentiers au Québec sont situés sur des terres privées appartenant très souvent à des producteurs agricoles et forestiers.