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Un projet pilote pour le partage de la main d’œuvre dans Charlevoix

Publié le 21 janvier 2022 à 16:48, modifié le 21 janvier 2022 à 17:28

Par: Jérôme Gagnon

Charlevoix sera au cœur d’un projet pilote de Québec pour améliorer l’enjeu de la main d’œuvre. Les entreprises touristiques locales pourront se partager leur personnel entre eux, selon leur saison d’opérations.

Comment améliorer la situation de la main-d’œuvre au Québec ? C’est la question que se sont posés différents acteurs de l’industrie touristique. Après réflexion, ils ont convenu d’un concept qui sera testé dès cet été dans Charlevoix.

« Concrètement pour monsieur-madame-tout-le-monde c’est de dire qu’on va prendre des employés hivernaux pendant l’hiver, on va les envoyer pendant la saison d’été dans les entreprises festivals », mentionne Xavier Gret, directeur général au Conseil québécois des ressources humaines en tourisme.

Dix entreprises touristiques se partageront leur main-d’œuvre en fonction de leurs besoins.

« Il y avait des entreprises avec des profils similaires, mais ils ne savaient pas nécessairement comment s’y prendre pour annualiser certains postes donc on s’est dit est-ce qu’on peut aller chercher de l’accompagnement. Une fois que le poste est annualisé si jamais l’employé quitte, bien évidemment c’est dommage, mais on a la possibilité de ré afficher le poste à l’année », dit Mitchell Dion, directeur général de Tourisme Charlevoix.

Présentement, le projet pilote proposé n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd pour plusieurs entrepreneurs de la région.

« Restauration, hôtellerie et activités, ça peut être très divers. Présentement, notre cible est de 10 entreprises.  Présentement, c’est sûr qu’on en a une quinzaine intéressée, mais faut comprendre qu’on ne sera pas capable nécessairement de faire des mixes avec toutes ses entreprises », explique M. Dion.

« On a rencontré des entrepreneurs et le pouls est excellent donc c’est pour ça qu’on va de l’avant », indique Xavier Gret.

Au total, le gouvernement du Québec débourse un montant de 57 350 $ pour l’élaboration de l’initiative test.

« On ne parle pas d’une fortune et comme quoi avec ces montants d’argent là on peut faire des réalisations. On n’a pas toujours besoin d’avoir des 1M$ pour mener des projets à terme », ajoute fièrement M. Gret.

« Ce qui est vraiment intéressant, c’est qu’il s’agit d’un accompagnement professionnel avec un consultant reconnu et qui est offert aux entreprises gratuitement », souligne Mitchell Dion.

Maintenant reste à savoir quelles entreprises charlevoisiennes participeront au projet. On connaîtra leur identité le 9 février prochain.