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Un projet-pilote permettant à certains homardiers d’utiliser le bar rayé comme appât

Publié le 29 août 2024 à 17:06, modifié le 29 août 2024 à 17:06

Par: Alex Delcourt

Un projet pilote a été lancé par le ministère des Pêches et des Océans près de l’Île-du-Prince-Édouard afin d’utiliser le bar rayé comme appât pour les homardiers.

l’Union des pêcheurs maritimes et leurs membres sont heureux de voir ce projet-pilote en action. Ce dernier permettra, notamment, de récolter des données scientifiques sur le bar rayé, une espèce abondante dans le golfe du Saint-Laurent.

Le projet-pilote permet actuellement à une trentaine de pêcheurs d’utiliser ce poisson comme appât. Une idée bien reçue par les homardiers dans la région.

« Vraiment une bonne idée, oui. Pour aider, un, à avoir des données scientifiques sur tout le problème, la situation du bar rayé. Puis, en même temps ça redonne aux pêcheurs une partie d’appâts. » – Bruce Wilson, homardier de Lamèque

Les appâts étant plutôt dispendieux, cette nouveauté pourrait aider financièrement les homardiers grâce à son coût plus bas et sa plus longue longévité. Le président de l’Union des pêcheurs maritimes estime que c’est une belle opportunité pour mieux comprendre le bar rayé. -CLIP-

« C’est un peu de documenter tout ça. Préparer un peu le terrain avec des faits pour pouvoir éventuellement peut-être ouvrir cet accès-là à tous les pêcheurs de homards dès l’année prochaine. » – Martin Mallet, président de l’Union des pêcheurs maritimes

C’est d’ailleurs ce que les homardiers veulent. Voir cette permission s’étendre sur un plus grand nombre de pêcheurs et de zones.

« La décision finale vient au ministère des Pêches. De nous allouer à la zone de pêche 23, au niveau du homard, puis des pêcheurs de gaspareaux, au niveau commercial, dans une prise accidentelle, de pouvoir l’utiliser à des fins commerciales pour appât. » – Bruce Wilson, homardier de Lamèque

Le ministère des Pêches et des Océans nous a confirmé par courriel que cette permission pourrait effectivement être étendue à d’autres zones de pêche au homard à travers le sud du golfe du Saint-Laurent, et ce dès le printemps prochain. L’objectif de ce projet n’est pas d’anéantir l’espèce, mais plutôt de trouver un équilibre selon les acteurs du milieu.

« De loin que le pêcheur veut détruire une autre espèce. De loin, parce que l’équilibre a besoin d’être, mais il faut que l’équilibre soit là. Il y a un déséquilibre qui est en train de se présenter. On le voit. » – Bruce Wilson, homardier de Lamèque

« Il n’y a personne qui cherche à réduire cette espèce-là à zéro. C’est une opportunité économique à plusieurs niveaux pour la région. Autant du côté écotouristique que du côté bénéfice pour les pêcheurs. » – Martin Mallet, président de l’Union des pêcheurs maritimes