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Un programme numérique pour la santé cognitive s’implante dans Charlevoix

Publié le 18 mai 2022 à 14:18, modifié le 18 mai 2022 à 14:18

Par: Communique de presse

Living Lab Charlevoix s’associe à l’entreprise Lucilab pour offrir à sa population rurale l’accès gratuit à Luci, un programme numérique conçu pour favoriser la santé cognitive.

Grâce à une première collaboration entre le Living Lab Charlevoix, piloté par la Chaire d’innovation et de recherche en médecine d’urgence, et Lucilab, une entreprise québécoise à mission sociétale, les Charlevoisiens et Charlevoisiennes âgés entre 45 et 70 ans peuvent se créer un compte gratuitement dans l’application web.

Fondé sur la science, le programme Luci vise à favoriser l’adoption des saines habitudes de vie reconnues pour leur effet favorable sur la santé du cerveau.

Luci se concentre sur trois facteurs de protection de la santé cognitive, soit l’activité physique, la saine alimentation et la stimulation intellectuelle. Selon les données démographiques, l’âge médian de la population de Charlevoix est environ 10 ans plus âgée que pour l’ensemble de la province.

«La tendance du vieillissement populationnel touche fortement les milieux ruraux. Il y a un besoin considérable pour des solutions visant à favoriser la santé physique et cognitive des adultes et des aînés en région », dit le Dr Richard Fleet, médecin d’urgence, psychologue et fondateur du Living Lab Charlevoix.

En collaborant avec Lucilab, le Living Lab Charlevoix a notamment comme objectif de mesurer l’appréciation du programme Luci par les utilisateurs et utilisatrices ainsi que d’évaluer le potentiel d’implémentation d’une telle solution numérique à travers son réseau de partenaires publics, parapublics et communautaires.

« Charlevoix se distingue par sa créativité, son ouverture d’esprit et son engagement. À mon avis, c’est une population idéale pour tester une innovation comme Luci », ajoute-t-il.

Encore aujourd’hui, des inégalités persistent sur le plan de l’accès aux soins et services de santé entre les milieux ruraux et urbains. À titre d’exemple, on estime que les patients canadiens traités dans les hôpitaux ruraux ont 20 % plus de risques de mourir d’un accident vasculaire cérébral que les patients traités dans les hôpitaux urbains et les patients traumatisés des régions rurales du Québec ont un taux de mortalité 3,4 fois plus élevé que leurs concitoyens des grands centres.

« L’accessibilité est une valeur fondamentale de Lucilab. Ultimement, nous souhaitons que tous les Québécois présentant des facteurs de risque modifiables du déclin cognitif puissent avoir accès à nos services et ce, peu importe leur code postal », affirme Marc-André Chagnon, président de Lucilab.