Tristan Pomerleau a pu avoir sa première chance professionnelle après plus de deux mois à seulement pratiquer avec le club-école des Canadiens de Montréal. Une situation qui est loin de l’avoir déstabilisé.

« J’étais content et excité d’avoir ma première game chez les pros. J’attendais ce moment-là avec impatience. J’essayais de garder une bonne attitude. Chaque jour j’arrivais à l’aréna je mettais mes bottes de travail et je travaillais fort. Je me disais qu’un moment donné que ça allait arriver. J’étais content d’avoir ma chance », a expliqué le Louperivois.

À défaut d’avoir marqué, le défenseur a démontré son savoir-faire dans le département des mises en échec, dans lequel il excelle.

« Je ne suis pas un joueur qui est très dentelle comme je peux dire. Je ne suis pas un gars qui a de superbes bonnes mains et qui va faire une montée d’un bout à l’autre. Mon jeu c’est de garder ça simple et comme tu dis d’utiliser mes épaules. Je pense que c’est mon pain et mon beurre », mentionne celui qui a évolué pendant cinq saisons dans l’uniforme des Tigres de Victoriaville dans la LHJMQ.

Malgré un temps de jeu limité, le hockeyeur a été fidèle à lui-même en appliquant une solide mise en échec en zone centrale dès ses premiers instants sur la glace.

« L’assistant-entraîneur Dan Jacob est venu me voir après et il m’a dit que j’ai fait un bon boulot. Je n’ai pas eu beaucoup temps de glace, mais quand j’étais là je pense que j’ai fait un bon travail et il était content de ça.»

Une fierté familiale

En raison de la pandémie, les parents de l’athlète n’a pu faire le voyage jusqu’à Toronto, mais pour eux pas question de manquer ce moment. Les proches de Tristan ont suivi la partie attentivement dans le salon familial.

« On était vraiment très nerveux hier, pourtant on connaît son potentiel et son calme à lui. On est vraiment fier de lui. Il est vraiment humble. Je lui demandais ce matin s’il flottait encore (…) Il m’a dit correct-là. Nous on flotte, on est vraiment fier », s’exclame la mère de Tristan, Mylène Ouellet.

« Connaissant Tristan, c’est toujours low profile. Tout simplement je joue ce soir ou cet après-midi. Nous on voulait en savoir plus. Moi, tout ce que je lui ai dit j’ai dit.. regarde garçon fais ce que tu fais de mieux. En partant, bottes-en un. La première présence qu’il a fait, c’est ce qu’il a fait », explique pour sa part Martin Pomerleau, le père de Tristan.

L’essai professionnel de 25 matchs qui liait Tristan Pomerleau au Rocket de Laval devait se terminer, mardi, mais l’équipe a décidé de lui octroyer un nouveau contrat lui permettant de terminer la saison avec l’équipe.