Plusieurs intervenants se sont réunis à Carleton-sur-Mer dans le but de discuter des pistes de solutions qui amélioreraient l’équité à l’endroit de la gent féminine.

« On a travaillé fort pour qu’on ait une belle participation comme ça. Mais, j’ai aussi le sentiment qu’il y a une faim, un appétit pour travailler sur les enjeux de condition féminine. Il y a beaucoup d’organismes de différents secteurs qui ont envie de mettre l’épaule à la roue sur cette œuvre-là. On n’est pas surprise, mais certainement enchantée. », affirme Nastassia Valois-Williams, coordonnatrice de cette rencontre.

Ce premier forum sur la condition féminine permet à plusieurs femmes, groupe de femmes… des hommes et des personnes non binaires de débattre dans le but de faire évoluer la réflexion sur cet enjeu.

« Dans le fond, on n’est venu pour un peu s’informer sur qu’est-ce qui sont les réalités actuelles. Nous on travaille beaucoup… On travaille avec les femmes. Venir approfondir nos connaissances et rencontré les autres intervenants du milieu. », nous raconte cette participante.

« Et dans la programmation, on voit condition féminine, mais on voit que c’est plus large encore. C’est vraiment ce côté innovateur-là et on élargit nos croyances et nos pensées pour encore plus inclure et améliorer, un peu plus, la condition des femmes. », rajoute celle-ci.

Au cœur des discussions, plusieurs panélistes et conférenciers se succéderont pour échanger sur la justice climatique, sur l’éducation, sur les violences systémiques, de l’identité de genre et sur la santé des femmes. Un programme qui plait.

« Moi, de participer à ce genre d’événement-là, c’est vraiment comme… Essayer d’être à l’écoute de nos futurs partenaires et alliés… Tant au communautaire qu’au public. On veut voir, aussi, s’il y a des choses qu’on doit changer dans notre programme pour pouvoir les adapter à notre organisme. ». explique cette personne non-binaire venue de Gaspé pour assister à ces deux jours de rencontres.

Le Forum réunit plus de 75 femmes venues de partout dans la région, mais aussi des quatre coins du Québec. Cette rencontre fait la fierté de ses organisatrices.

« On passe beaucoup de temps à aller se former, s’éduquer, participer à des discussions qui se font dans les centres. Cette fois-ci, c’est à notre tour, en Gaspésie, d’accueillir les gens pour nourrir notre réflexion ici dans notre communauté. », sourit Nastassia Valois-Williams

Les politiciennes de la Gaspésie étaient toutes représentées afin de prendre le pouls des discussions en matière de condition féminine.

Pour la suite des choses, on sent que l’engouement autour de ce forum pourrait paver la voie à une suite…

« C’est notre espoir et notre envie… on verra. Mais c’est quelque chose qui est sur nos planches à dessin : de rendre ce forum-là récurrent. », conclue l’organisatrice