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Un Pistolois continue de se battre pour rester au pays

Publié le 22 septembre 2023 à 17:18, modifié le 22 septembre 2023 à 17:18

Par: CIMTCHAU

Il est minuit moins une pour Simon Croz, le citoyen de Trois-Pistoles qui sera expulsé du pays prochainement. L’homme originaire de la France se bat corps et âme depuis le mois de mai pour rester au Canada. Il fait maintenant face à un avis d’exclusion.

Simon Croz profite de ses derniers moments dans sa communauté…même s’il espère encore pouvoir rester chez lui.

« Moi j’ai donné un petit peu de mon temps bénévolement, parce qu’en ce moment, c’est ça que j’ai, du temps », affirme monsieur Croz.

Son passeport a été confisqué par l’Agence des services frontaliers du Canada jeudi. S’il quitte le pays, il devra attendre un an avant de pouvoir revenir.

« Donc là, maintenant, j’ai une date fixe. Si je ne quitte pas le pays dans 60 jours, là ils vont pouvoir venir me chercher, éventuellement me faire quitter. »

Une autre option s’offre à lui : réclamer un examen des risques avant son renvoi. Il a choisi d’opter pour cette procédure administrative.

« On s’entend qu’il n’y a pas de risque quant à mon intégrité physique et personnelle quand je rentre en France, ça me permet de gagner du temps. »

Il espère que son cauchemar se terminera bientôt, et que la situation sera réglée d’ici là.

« Ça ne peut plus durer, ce n’est pas possible de maintenir des gens comme ça, quatre mois, bientôt cinq mois, pas de revenu, toute ma famille en subi les conséquences chaque jour. Ça commence à devenir lourd psychologiquement. »

Il souhaite aussi que les fonctionnaires d’Immigration Canada adoptent une approche plus humaine.

« Il y a le gouvernement fédéral qui est complètement déconnecté. C’est des agents en télétravail dans des bureaux qui rejettent des dossiers. Les impacts sont énormes. »

« Que le Gouvernement envoie à des immigrants comme moi qui veulent vivre ici, un message que vous n’êtes pas les bienvenus et on va vous traiter indécemment, je trouve que ce n’est pas un bon message. »

« Une fois de plus, on fait face à la froide machine de l’immigration auprès du gouvernement fédéral », ajoute Maxime Blanchette-Joncas, député fédéral de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques.

Le député fédéral continue d’interpeller Marc Miller, le ministre de l’Immigration.

« Je lui demande de faire preuve de jugement et de diligence, afin de cesser le calvaire que monsieur Croz doit subir. »

Simon Croz attend l’intervention du ministre Miller avec impatience, pour empêcher une déchirante séparation avec ses êtres chers.