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Un «petit» homme fort de Saint-Éloi rivalise avec les grands

Publié le 20 octobre 2020 à 17:21, modifié le 20 octobre 2020 à 17:22

Par: CIMTCHAU

Un homme fort amateur, originaire de Saint-Éloi sera à surveiller dans les années à venir. Nous avons rencontré Keven-Malenfant Caron, plus de deux semaines après qu’il ait fini au 4e rang lors des championnats canadiens amateurs. En se classant dans le top 3, l’homme de 30 ans aurait accédé au circuit professionnel, mais ce n’est qu’une question de temps avant qu’il y parvienne.

Les entraînements de Keven Malenfant-Caron sont impressionnants. Tellement qu’il est difficile de s’imaginer qu’il s’adonne à des compétitions d’hommes forts amateurs depuis moins de trois ans. Déjà, il fait partie des meilleurs au pays. Celui qui habite à Rimouski est dominant lors des épreuves de force statique, lui, qui avait enregistré des records mondiaux en dynamophilie à l’âge de 18 ans.

«Je voyais des gars qui levaient des dumbbels et des roches/poids au-dessus de leur tête, moi je faisais trois barres. Je me trouvais fort, ça n’enlève rien au sport, mais il me manquait quelque chose, il me manquait un défi», a souligné le principal intéressé sur la raison qui l’a mené à faire des compétitions d’hommes forts.

L’homme de 30 ans doit mettre les bouchées doubles, étant considéré comme un petit homme fort à 5 pieds 8 pouces et 265 livres.

«À 6 pieds 4 pouces et 320 livres, ça c’est une shape d’homme fort. C’est la stature plus propice à faire des compétitions d’homme fort. Dans le passé, il y a eu de très bons athlètes plus petits, il faut juste que tu veuilles pousser plus fort. C’est un défi supplémentaire», a-t-il affirmé au sujet de sa stature.

Le natif de Saint-Éloi a été inspiré par le professionnel Jean-François Caron qui, participe à des événements mondiaux d’hommes forts. Malenfant-Caron avait pris le dernier rang à sa première compétition, et depuis, il ne cesse d’améliorer ses performances en partie grâce à son côté compétitif.

«Je vois quelqu’un lever plus que moi, je n’aime pas ça. C’est niaiseux à dire, mais j’ai toujours été de même depuis que je suis plus petit. Automatiquement, ça me pousse à participer à des compétitions et c’est ce qui me donne la poussée pour que je m’entraîne plus fort», ajoute-t-il en riant.

Il a dernièrement inscrit un record personnel en levant 800 livres au soulevé de terre, mais il veut peaufiner ses techniques à d’autres épreuves.

«Quand j’ai commencé les hommes forts, je voulais juste me débrouiller. Après quelques compétitions, je voulais gagner. Maintenant, je veux passer pro», a conclu Malenfant-Caron d’un ton confiant.