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Un outil pour mieux cohabiter sur la rivière Bonaventure

Publié le 31 juillet 2019 à 16:38, modifié le 31 juillet 2019 à 16:38

Par: CIMTCHAU

La rivière Bonaventure est-elle surpeuplée ? C’est une question qui cause bien des maux de tête aux différents gestionnaires de la rivière et qui est la cause de conflits depuis plusieurs années. Voilà que le Centre d’initiation à la recherche et au développement durable, le CIRADD, étudie les moyens de faire cohabiter les utilisateurs de la Bonaventure.

La rivière Bonaventure et ses eaux limpides font d’elle un joyau de la Baie-des-Chaleurs. Chaque jour, des centaines de personnes la fréquentent. Que ce soit pour pêcher, naviguer ou se rafraichir. Et avec les années, sa popularité ne fait qu’augmenter. Autant du côté de CIME Aventure que de la ZEC de la rivière Bonaventure, 2019 risque d’être l’une des meilleures années au niveau de l’achalandage.

Ce qui en pousse certains à dire qu’elle est victime de son succès. Depuis de nombreuses années, la cohabitation entre les plaisanciers et les pêcheurs représente un énorme défi. Depuis 2002, un comité se penche sur cette question. « On raffine notre formule d’année en année. Je ne vous mentirai pas, souvent on a été dans des avenues où c’était moins positif en fin de compte », admet le directeur de la ZEC Bonaventure, Ronald Cormier.

Des nouvelles plages horaires, des balises, de la sensibilisation et de l’éducation, bref, on semble avoir tout essayé. C’est pourquoi le CIRADD a décidé de faire le tour de la question et d’en faire un projet de recherche.

« Ce qu’on cherche à savoir avec ce projet-là, c’est de voir comment l’utilisation de la rivière Bonaventure peut influencer le milieu naturel, mais aussi de voir comment on pourrait trouver des moyens de diminuer les conflits enter les usagers. On vise une meilleure cohabitation des utilisateurs sur la rivière », explique le chargé de projet au CIRADD, Pierre-Luc Gagnon.

C’est un tout nouvel outil qui sera ainsi créé. Le but est de déterminer la capacité maximale de support de la rivière Bonaventure.

« On essaie de calculer dans le fond, est-ce le niveau d’utilisation de rivière est trop intense, est-ce que la qualité de l’environnement a changé? On va mettre cet outil-là à la disposition de nos partenaires pour qu’ils puissent prendre des meilleures décisions par rapport à l’utilisation de la rivière », enchérit Pierre-Luc Gagnon.

Pêcheurs, canotiers, baigneurs et même citoyens du secteur, tous sont interpellés. Des questionnaires précis à chaque type d’activité ont été distribués.

« Ce n’est pas un petit mandat qu’ils ont eu. Ça fait plusieurs années qu’on demandait ça. Qu’on demandait à avoir quelque chose d’objectif qui nous aide à mieux gérer cette ressource-là », ajoute la directrice générale de CIME Aventure, Élodie Brideau.

La recherche prendra fin au mois de décembre, et ce n’est qu’en 2020 que les différents gestionnaires de la rivière auront accès à ce nouvel outil, un outil qui saura peut-être régler des années de conflit et de tension sur l’une des rivières les plus mythiques au monde.