Un organisme s’attaque au problème de pollution de textile
Publié le 9 février 2022 à 17:19, modifié le 10 février 2022 à 23:07
Par: CIMTCHAU
L’industrie du textile est l’une des plus polluantes au monde. Chaque année, de plus en plus de vêtements se retrouvent à la poubelle. Un organisme du Kamouraska a décidé de faire sa part.
Les bénévoles des Ateliers Mon Choix ont mis sur pied un projet novateur. Il s’agit d’une initiation de revalorisation de vêtements. En place depuis bientôt un an, cette initiative permet d’éviter que des vêtements se retrouvent dans sites d’enfouissement.
Le but est de retirer les logos des vêtements, de les réparer ou encore d’en récupérer certaines parties lorsque ceux-ci ne sont plus en assez bon état. Le tissu est transformé en étuis à crayons, en sacs à main ou en vestes de travail. Une quantité record de textile est récupérée chaque semaine par les employés. Selon Johannie Lavoie-Dion, employée du centre, environ 80 à 85 % des vêtements reçus sont récupérés.
Mais encore à ce jour, les dons dépassent largement la capacité de l’organisme à les traiter.
Selon la Co-Eco, plus de 3500 tonnes de vêtements sont enfouies chaque année dans la région de Rivière-du-Loup. Sans compter ceux qui sont envoyés dans des friperies avant même d’avoir été portés.
Selon la directrice générale de Co-Éco, madame Solange Morneau, beaucoup de sensibilisation reste à faire quant à notre consommation et au tri de nos déchets: «Dans les écocentres qu’on travaille beaucoup chez Co-éco bien on sensibilise beaucoup les gens pis on envoie nous on accueille plus de vêtements dans les centres, mais on invite les gens à aller les porter à un tel endroit» mentionne-t-elle.
D’ailleurs, un projet de friperie offrant des vêtements plus variés est aussi en branle dans l’édifice de Saint-Pascal.
En travaillant dans ce centre, Félix Garon dit avoir été conscientisé plus que jamais au problème: « On en entend parler, mais d’avoir le nez dedans et de voir le nombre de poches qu’on reçoit ben ça remet en question de se dire qu’on on voit un morceau de linge chez un détaillant, est-ce qu’on en a vraiment besoin. »
Une réflexion, qui, espérons-le, fera son bout de chemin.