Bastien Arsenault est un résident de Carleton-sur-Mer. Il emprunte six fois par semaine le sentier de l’Éperlan pour venir courir, mais aujourd’hui, c’est la première fois qu’il utilise le nouveau tronçon du sentier. «Je suis un randonneur régulier du Mont-Saint-Joseph, mais pour aujourd’hui, c’est ma première fois. Jusqu’à présent, je peux te dire que je trouve ça très beau», s’exclame M. Arsenault.

Grâce à ce tronçon d’un kilomètre, le sentier de l’Éperlan formera un circuit en boucle, sans que les randonneurs aient à terminer leur parcours à la pente à Bouchard, un chemin forestier emprunté par les véhicules. «Sur le plan de la sécurité, c’est un monde de différence : avec les vélos qui arrivent à 70 km/h dans le stationnement versus avec ce nouveau tronçon où ils vont arriver à 7km/h, il y a une grosse différence», souligne le directeur général du Mont-Saint-Joseph, Vincent Landry.

Le Mont-Saint-Joseph a obtenu des droits de passage de deux propriétaires privés pour pouvoir créer ce tronçon, dont la construction s’est échelonnée sur deux ans. La terre dans ce secteur a facilité l’aménagement du tronçon, malgré les coûts qui demeurent élevés. «Ce qui est intéressant, au Mont-Saint-Joseph, est que oui, les aménagements coûtent chers, parce qu’ils sont difficiles à aménager, car on est dans une zone montagneuse vraiment intense. Par contre, le matériel et le fond de terrain est tellement bien fait, ce qui fait que la pérennité [du tronçon] est là», mentionne M. Landry.

Ce dernier affirme que le tronçon était attendu depuis longtemps par plusieurs. Il espère que les randonneurs l’apprécieront. «Je m’attends à une tonne de commentaires positifs. Je m’attends à un sac d’amour de la part de la communauté. C’était attendu et on a réussi à le faire. Je m’attends vraiment à beaucoup de tapes dans le dos et c’est déjà commencé honnêtement», confie-t-il.

Le sentier de l’Éperlan est accessible aux randonneurs et aux coureurs, jusqu’au premier novembre.